La CSBE en 1re position dans la Chaudière-Appalaches quant à la performance de ses élèves
Les statistiques de 2013 émises par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport indiquent que dans 77,9 % des cas, les élèves de la Commission scolaire Beuace-Etchemin (CSBE) parviennent à obtenir un diplôme ou une qualification en 7 ans après le début de leur cours secondaire. Ce résultat représente une amélioration par rapport à l’année précédente (75,1 %) et place la CSBE en première position dans la région Chaudière-Appalaches.
Celle-ci se retrouve par ailleurs dans le peloton de tête des commissions scolaires du Québec et deuxième parmi les commissions scolaires de 1 000 finissants ou plus.
Au niveau international, le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a récemment fait connaître les résultats de l’enquête comparative qu’elle mène tous les trois ans. Cette enquête mesure les performances d’élèves de 15 ans de différents pays en mathématique, en lecture et en sciences. Les résultats combinés de ces trois matières placent le Québec en 10e position mondiale. En mathématique, nous occupons le 6e rang mondial, devançant tous les autres pays du monde occidental.
La persévérance scolaire, une priorité
Le directeur général de la CSBE, M. Normand Lessard, se dit évidemment fort satisfait des résultats de son organisation en ce qui concerne la diplomation des élèves. « C’est le résultat d’un travail concerté de tout notre personnel, mais aussi des parents, de nos partenaires et des élèves eux-mêmes », soutient-il. M. Lessard se dit cependant conscient du fait qu’il reste du travail à faire. « Il y a 22 % des élèves qui n’obtiennent pas un diplôme ou une qualification et c’est encore trop, dit-il. C’est pourquoi la persévérance scolaire est notre priorité et elle le demeurera ».
Quant aux résultats du PISA, il note que ceux-ci sont dans la lignée des études précédentes et il souhaite que leur diffusion amène la population à réaliser la valeur du système d’éducation québécois. Il fait siens les propos tenus par l’éditorialiste de la Presse, M. Alain Dubuc : « Il y a une leçon à tirer de ces résultats : le système d’éducation québécois est clairement un des meilleurs au monde. Pour l’améliorer, nous ne sommes pas dans les déchirements existentiels, mais dans le fine tuning ».
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