Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Pour desservir le territoire de Chaudière-Appalaches

Ouverture d'un centre de justice de proximité en Beauce

durée 14h00
28 février 2024
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Sylvio Morin
email
Par Sylvio Morin, Chef des nouvelles

Le ministre de la Justice et procureur général du Québec, Simon Jolin-Barrette, était de passage en Beauce, ce matin, pour venir inaugurer officiellement le nouveau point de service du Centre de justice de proximité (CJP) de Québec, à Saint-Joseph-de-Beauce.

En opération depuis juillet dernier, le centre offre des services gratuits et confidentiels d'information juridique à tous les citoyens et citoyennes, quels que soient leurs revenus ou la nature juridique du problème rencontré.

Le bureau permet de desservir les résidents du territoire de Chaudière-Appalaches, qui avant, devaient se rendre à Québec. L'analyse de plusieurs facteurs a mené à la détermination de Saint-Joseph comme site d'établissement, notamment la présence du Palais de justice, la disponibilité des locaux, l'accessibilité et la proximité des grands axes.

« Seize pour cent des demandes traitées à notre bureau de Québec venaient de Lévis et de la Beauce. Depuis plusieurs années, nous avons réitéré le besoin d'une présence ''de l'autre côté du pont''. Ce point de service est un premier pas [...]  C'est une porte d'entrée humaine, accessible et gratuite lorsque les gens sont confrontées à une situation juridique  [...] C'est un comme un 911 justice », a déclaré Me Geneviève Trépanier, directrice du Centre de justice de proximité de Québec, qui supervise aussi les opérations du nouveau bureau. Depuis l'ouverture l'été dernier, le centre a traité plus de 1 000 demandes, avec une moyenne de 45 appels par jour.

La prochaine étape serait que Chaudière-Appalaches obtienne une direction générale complète de CJP, qui permettrait notamment d'offrir des avis-conseils légaux. « On a déjà commencé à en discuter », a signalé le député de Beauce-Nord, Luc Provençal, qui a été très impliqué pour assurer la venue du service dans sa circonscription.

« Nous consacrons beaucoup d'efforts pour rendre la justice plus accessible, plus efficace et plus humaine et l'inauguration de ce nouveau point de service y contribue », a indiqué le ministre Jolin-Barrette qui a rappelé que le centre faisait partie du panier de services existants, comme l'aide juridique, la médiation familiale et la ligne Rebâtir (violences sexuelles).

Le point de service, situé au 165, côte Taschereau, bureau 203, à Saint-Joseph-de-Beauce, a demandé un investissement de près de 630 000 $. Il compte trois employés, soit deux juristes et une adjointe. On peut joindre le centre par téléphone (418 614-2470/1-833-614-2470) ou par courriel ([email protected]). Pour de plus amples informations, on peut aussi se rendre sur le www.justicedeproximité.qc.ca.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


30 avril 2024

Agression sexuelle: six ans de prison ferme pour Martin Duchesne

Martin Duchesne a reçu une peine de six ans d'emprisonnement ferme pour avoir agressé sexuellement Yvette Gérard entre le 1er janvier 2019 et le 11 mai 2020.  Cette peine, assortie d’une inscription au registre des délinquants sexuels et d’une interdiction de communication avec la victime et sa tutrice, lui a été imposée ce mardi 30 avril par la ...

23 avril 2024

La date du procès de Marco Rodrigue sera établie ce jeudi

Suite à la seconde journée consacrée à l’enquête préliminaire dans le dossier de Marco Rodrigue, la date du procès sera fixée jeudi. Il devra ainsi répondre de trois chefs d'accusation: tentative de meurtre en utilisant une arme à feu, d'avoir occupé un véhicule où il savait que se trouvaient des armes à feu sans restriction et d'avoir eu en sa ...

23 avril 2024

Les trois Beauceronnes accusées de séquestration retrouvent la liberté

Lors de leur deuxième passage au Palais de justice de Saint-Joseph-de-Beauce, ce vendredi 19 avril, Kim Deblois, Kim Rancourt et Valérie Grenier ont retrouvé leur liberté sous conditions. En effet, les trois femmes, qui font face à des accusations de blessures, mutilations et séquestrations ont été libérées dans l'attente de leur retour en cour ...