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Rendez-vous régionaux de l’UMQ

Les élus municipaux de Chaudière-Appalaches ne comprennent pas les mesures imposées aux restaurants

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16 octobre 2020
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François Provost
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Par François Provost, Journaliste

Les élues et élus municipaux de la région de Chaudière-Appalaches ne comprennent pas les mesures sanitaires appliquées aux restaurants, explique Claude Morin, président du caucus régional de Chaudière-Appalaches et maire de Saint-Georges à la suite des Rendez-vous régionaux de l’Union des municipalités du Québec (UMQ).

En effet, une partie des élus municipaux de la région de Chaudière-Appalaches se rencontraient virtuellement ce matin.

Cette rencontre permettrait aux autorités municipales de faire le point sur la deuxième vague de la COVID-19 et de discuter des différentes actions à prendre afin de participer à une relance sécuritaire de l’économie.

Le maire de Saint-Georges, Claude Morin, qui agit également comme président du caucus régional de Chaudière-Appalaches, explique que les élus de Chaudière-Appalaches présents étaient unanimes sur la plupart des sujets à l'ordre du jour.

Mesures sanitaires pour les restaurants
Premièrement, les élus de la région ont affirmé ne pas comprendre les mesures sanitaires imposées aux restaurants dans le contexte de la deuxième vague de la COVID-19.

« C’est un pan de l’économie qui n’avait pas de problèmes et dans lequel les gens ont investi plusieurs efforts, en dollars et en idées, pour rendre ça le plus sécuritaire possible, mais ce sont eux qui ont été les premiers à devoir fermer. On ne comprend pas trop. On espère que le 29 octobre, les restaurants pourront rouvrir », explique Claude Morin.

Loi 67
Les élus de Chaudière-Appalaches sont également en opposition au projet de loi 67, en raison de l’article 81 qui prévoit d’empêcher aux municipalités le droit d’interdire, par règlement de zonage, la location à court terme (de type Airbnb) d’une résidence principale.

« Le gouvernement doit laisser les municipalités gérer l’aménagement de leur ville », commente le maire de Saint-Georges.

Cet avis est également partagé par la Table régionale des élus municipaux de  Chaudière-Appalaches (TREMCA) a fait savoir Claude Morin qui siège également sur le conseil d'administration de la TREMCA.

Loi 66
D'un autre côté, la loi 66 a eu un écho positif parmi les élus de Chaudière-Appalaches. En effet, ceux-ci soulignent la nécessité d’accélérer les processus de projets d’infrastructure, particulièrement en cette période de relance économique.

Persévérance scolaire
La persévérance scolaire a également été un sujet abordé lors de cette rencontre. En effet, il y a été souligné que l’UMQ et le gouvernement devaient s’assurer de sensibiliser les jeunes à demeurer à l’école dans le contexte de crise sanitaire où la motivation est plus difficile à maintenir. 

Entreprises manufacturières
La rencontre a également permis aux élus d'avoir une vision plus large de la situation des entreprises manufacturières dans tout Chaudière-Appalaches.

En effet, même si la situation des entreprises manufacturières n’est pas optimale, celles-ci vont tout de même relativement bien.

« Il ne faut pas que pas ça dure trop longtemps, mais on s’estime chanceux comparativement à d’autres régions », commente le président du caucus régional de Chaudière-Appalaches.

COVID-19
Finalement, les élus de la région ont également pu remarquer que les mesures sanitaires étaient respectées par  la majorité des citoyens, et ce sur l'ensemble du territoire de Chaudière-Appalaches.

Claude Morin a souligné la pertinence de ce genre de rencontre afin d’offrir un bon portrait de tout ce qui se passe dans la région.

L'UMQ représente les municipalités de toutes tailles dans toutes les régions du Québec. Ses membres comptent plus de six millions de citoyens et citoyennes.

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