Séance du conseil municipal de Beauceville
Une pollution visuelle qui perdure
La Ville de Beauceville ne réussit pas à faire nettoyer un terrain au faîte de la côte des Rapides-du-Diable (Route 173) qui compte un petit bâtiment sale et inoccupé ainsi qu'une camionnette abandonnée sur place depuis plusieurs années.
Le dossier a refait surface lundi soir, à la séance du conseil municipal, alors que le citoyen Jean Bolduc a demandé ce que l'administration municipale entend faire pour régulariser cette situation de pollution visuelle, à l'entrée Sud de la localité.
Comme en témoigne la photo prise par EnBeauce.com, on constate que le véhicule est dans un état avancé de pourriture, avec les pneus à plat incrustés dans l'asphalte des lieux, et de la verdure qui pousse sur la carcasse. La bâtiment n'est guère plus attrayant et présente lui aussi une décrépitude avancée.
Rappelons qu'il y a quelques dizaines d'années, ce secteur de la 173 comportait une halte routière qui servait aussi de poste d'observation panoramique des Rapides-du-Diable. L'édifice qui est toujours là comptait un casse-croûte. Les installations de la halte avaient été fermées pour des raisons de sécurité, notamment routière.
En réponse au citoyen, le maire François Veilleux a indiqué que Beauceville avait entrepris depuis des années des pourparlers avec le propriétaire du terrain, incluant aussi l'envoi de plusieurs mises en demeure mais que le dossier « est compliqué », du fait notamment que la Ville doit maintenant négocier avec la succession du propriétaire. La directrice générale adjointe, Mélanie Quirion, a confirmé que la question n'est pas aussi simple à régler qu'il n'apparaît. Pour l'instant, c'est le Service de l'urbanisme qui porte le dossier, a-t-elle indiqué.
Ironiquement, le site en question se trouve directement en face de l'entreprise Qualinet Nettoyage Beauce!
Consultations publiques
Beauceville vient de mandater Marie-Soleil Gilbert pour prendre en charge l'organisation des consultations publiques, qui seront menées par l'organisme Vivre en ville, dans le cadre de sa réflexion sur la planification du territoire de la Ville.
L'offre de services se chiffre à 11 050 $, représentant une banque de 170 heures. Mme Gilbert entreprendra son mandat en septembre. Sa principale tâche sera de fixer le calendrier de ces consultations qui auront lieu au cours de l'automne 2023.
Transbordement des déchets
Les élus ont donné leur appui au projet de GFL Environnement de mettre en place et d'opérer un centre de transfert de faible capacité à ses installations du parc industriel.
Cela permettra le transbordement de moins de 10 000 tonnes par année de matières résiduelles en provenance de la collecte des ordures ménagères de Beauceville.
La Ville évalue que cela diminuera le déplacement des véhicules de transport de déchets, ce qui contribuera à une baisse des coûts et une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Plus d'espaces résidentiels
Afin d'agrandir l'affectation résidentielle de son territoire, la Ville de Beauceville a présenté des projets de règlements pour changer le zonage de trois secteurs. C'est le cas du terrain de l'ancienne usine de Séchoirs de Beauce et Bois Ouvré ainsi que celui en face du CHSLD.
On veut également créer une aire protégée autour du bassin de rétention du développement résidentiel sur la route Fraser.
Par ailleurs, le conseil a abrogé un règlement qui autorisait un emprunt afin de réaliser des travaux de réfection complète de la 9e Avenue. Le projet, qui remontait à 2018, était évalué à 1,8 M$. Or, comme il n'a jamais été réalisé et que depuis, les prix ont explosé, le conseil a choisi de refaire une demande de subvention afin que la part payée par la Ville soit équilibrée, relativement à la hausse anticipée.
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