Service des loisirs et de la culture
Saint-Georges: les employés municipaux en grève générale illimitée depuis ce matin
Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs municipaux de la Ville de Saint-Georges (CSN), qui représentent les salariés du service des loisirs et de la culture, ont déclenché ce matin leur grève générale illimitée.
« On peut se poser la question: est-ce que la Ville de Saint-Georges veut vraiment régler? Lundi, le maire (Claude Morin) a répondu à la séance du conseil municipal que ses administrateurs avaient tous les mandats pour négocier. Mais il semble se laver les mains du fait que la négociation trainant en longueur, cela a des effets négatifs, comme la perte de revenus pour sa ville, alors que les activités sont déplacées ailleurs qu'à Saint-Georges. Si j'étais une résidente d'ici, je me poserais de sérieuses questions sur cette manière de faire », a indiqué à EnBeauce.com Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), qui était présente sur Ie piquet de grève installé devant le Centre sportif Lacroix-Dutil.
D'ailleurs, toutes les activités qui devaient avoir lieu à cet endroit ont été soit reportées, soit annulées ou encore déplacées. C'est notamment le cas des matchs de hockey du Cool-FM et des Condors qui se dérouleront au Centre Caztel de Sainte-Marie.
La convention collective est échue depuis le 31 décembre 2022, le dernier point à régler concerne les salaires. « L’employeur refuse de bouger sur l’indexation des salaires et maintien essentiellement la même position depuis le début », explique Simon-Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).
Le syndicat estime avoir démontré de la souplesse et fait tout le nécessaire pour en arriver à un règlement satisfaisant, depuis la fin de la convention collective le 31 décembre 2022, le dernier point à régler concerne les salaires. « Il y a eu 21 rencontres de négociation jusqu’à maintenant mais l’employeur refuse de bouger sur l’indexation des salaires et maintien essentiellement la même position depuis le début », a expliqué à son tour Simon-Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). La proposition de l’employeur est inacceptable, car elle maintient l’appauvrissement des travailleuses et des travailleurs alors qu’il y aurait plutôt un rattrapage à faire. »
Rappelons que le Syndicat des travailleuses et travailleurs municipaux de la Ville de Saint-Georges représente la soixantaine d'employés du service des loisirs et de la culture qui travaillent au Centre sportif Lacroix-Dutil, au Centre culturel Marie-Fitzbach, au Pavillon Alfred-Leblond du parc des Sept-Chutes et au complexe multisport.
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