Lettre à l'éditeur
Démocratie, vraiment?

Par Salle des nouvelles
L'auteur de cette lettre à l'éditeur revient sur la notion de démocratie, à l'issue du scrutin fédéral du 28 avril dernier.
On nous parle souvent de démocratie, pays démocratique, démocratie libérale, mesures anti-démocratiques etc. L'étymologie du mot démocratie vient du grec dêmos (le peuple) et kratos (le pouvoir), donc le pouvoir du peuple.
Nous pouvons avoir le sentiment de vivre en démocratie, nous avons le droit de vote, notre voix compte, mais ce qui compte tout autant c'est la voix des lobbies, des grandes corporations et institutions qui ont des moyens colossaux et peuvent donc mettre leurs ressources dans un sens ou dans l'autre en fonctions de leurs intérêts propres pour influencer le vote, mais aussi les médias qui peuvent parfois être biaisés dans leurs analyses et interprétations. Au cours de la dernière campagne électorale fédérale, Pierre Poilievre a promis de réduire les fonds à CBC/Radio Canada, Mark Carney de les augmenter, la société d'état pouvait-elle être vraiment objective et impartiale ?
L'ingérence étrangère et son influence sur les élections et certains élus est souvent mentionnée dans les médias, la Chine, la Russie, l'Inde, mais jamais on ne fait mention de l'influence du lobby juif pourtant très puissant et fortuné. Aux États-Unis ils contrôlent la majeure partie de l'appareil administratif, est-ce différent au Canada ?
Les États-Unis, ce grand défenseur et propagateur de la démocratie à travers le monde dans les paroles est en fait le pire obstacle à celle-ci. Au Moyen- Orient, en Amérique latine, en Europe, en Afrique, en Asie, de Salvador Allende au Chili en 1973 à Victor Ianoukovych en Ukraine en 2014, plusieurs dirigeants de pays, pourtant démocratiquement élus, on été écartés du pouvoir d'une façon ou d'une autre car ne servant pas les intérêts américains avec quelques millions de morts au passage, la CIA à la manœuvre.
Macron en France, Trudeau au Canada, comme d'autres en Europe sont des produits du mondialisme programmé, Macron a fait ses classes chez Rothschild. Au Canada la probabilité de voir arriver Mark Carney sur la scène politique était très forte, gouverneur de la banque du Canada ensuite gouverneur de la banque d'Angleterre, il patauge dans les sphères du vrai pouvoir depuis belle lurette.
Le mot démocratie sert souvent d'outil de propagande dans les discours et est employé à différentes sauces mais il peut avoir une saveur bien différente dépendamment qui l'emploie. Lorsque le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Fasso, qui s'affaire à libérer son peuple de l'impérialisme occidental, parle de démocratie ça n'a pas la même résonance que lorsque le génocidaire Benjamin Netanyahou ose parler d’Israël comme d'un état démocratique.
En fait, l'origine du mot démocratie a été vidé de son sens, de sa substance.
Dêmos kratos?
Claude Barbeau
Saint-Georges
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