La CAQ mettrait sur pied 7600 emplois dans la Beauce selon François Legault
S’il est porté au pouvoir le 7 avril prochain, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault mettra sur pied l’une des zones d’innovation à Saint-Georges. Ainsi, la Beauce fera son entrée dans le Projet Saint-Laurent. C’est ce qu’a affirmé M. Legault le 3 avril dernier, alors qu’il était de passage chez Prodevco Industries, à Saint-Georges.
«La Beauce est une région d’entrepreneurs, a mentionné M. Legault. Il faut miser sur le dynamisme local pour développer de nouvelles entreprises, et la réputation de la Beauce n’est plus à faire dans le domaine de l’entrepreneuriat. […] Elle pourra miser sur compétences des gens d’ici qui pourront relancer la région», a-t-il ajouté. Selon lui, cette zone d’innovation agirait comme un catalyseur d’entrepreneurs, de chercheurs et de créateurs.
Le projet, qui exigerait un investissement provincial de 170 M$ sur 4 ans permettrait la création de 7600 emplois. «Il y a ici un potentiel de recherche et d’expérimentation impressionnant. Cette zone d’innovation sera un projet structurant pour la région», a indiqué M. Legault. Elle impliquerait les acteurs déjà en place et travaillerait également en partenariat avec les élus, les entrepreneurs et les organismes de la région.
Outre le fait de mettre en place de nouveaux emplois, «le projet pourrait générer des retombées dont pourront bénéficier tous les citoyens de la région», a conclu M. Legault.
22 commentaires
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Moi j'vote la CAQ! J'veux du changement en Beauce et je suis tannée de voir M. Burns depuis des années qui ne fait que promettre mais n'agit pas!
Envodesoler mais je ne voterer pas dutil attender de voir apres les election ont va se faire avoir encore les gens ne comprenne rien suige le seul avoir toute les magouille des vieux parti libéral et partie québécois
N NOUVEAU NÉE DOIT AU QUÉBEC $24000.
> Comme la Grèce?
> Au 31 mars, la dette brute du Québec devait s'élever à 198 milliards, soit ce qui équivaut à 54% du PIB. Fin décembre, l'agence Fitch a placé le Québec sous surveillance avec perspective négative.
ÉLECTIONS QUÉBEC 2014 CHRONIQUE
La prime de Gaétan Barrette
FRANCIS VAILLES
LA PRESSE
Si mon voisin de banlieue abandonne son emploi parce qu’il en a ras le bol, il n’aura pas droit aux prestations d’assurance-emploi. S’il part parce qu’il trouve mieux ailleurs, son employeur ne lui versera pas de juteuses récompenses au moment de son départ.
Alors pourquoi Gaétan Barrette a-t-il eu droit à une indemnité de départ de 1,2 million de dollars en quittant volontairement la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) ? Ce questionnement refait surface chaque fois qu’un gestionnaire touche le pactole en quittant son emploi de plein gré, comme c’est le cas du Dr Barrette, tel que révélé par Le Journal de Montréal hier.
Verser une prime à un cadre parce qu’il quitte volontairement son poste défie toute logique de gestion. Imaginez si votre patron planifiait de vous récompenser au moment de passer à la concurrence ? Ce serait ridicule, puisqu’une entreprise cherche à retenir ses cadres performants, et non à les encourager à partir.
Les experts peinent même à s’entendre sur le terme français à donner à ce genre de versements. Ce n’est pas une indemnité de départ, puisqu’une indemnité est un dédommagement versé à quelqu’un en réparation d’un dommage, d’un préjudice. Dans les entreprises privées à but lucratif, par exemple, on la verse à un cadre lorsqu’il est mis à la porte, et non lorsqu’il choisit librement de démissionner pour aller travailler ailleurs.
Ce n’est pas davantage une prime, puisqu’une prime vise à récompenser un rendement ou un travail donné, et non à souligner le simple passage du temps, comme c’est le cas d’une indemnité de départ, versée en fonction du nombre d’années de service. Bref, c’est un non-sens.
Ce non-sens est d’autant plus discutable qu’il est financé par les contributions des médecins spécialistes à la FMSQ, contributions qui sont déductibles d'impôt.
Bien sûr, l’indemnité-prime sera lourdement imposée, mais la question n’est pas là.
Par ailleurs, rappelons qu’en 2009, Gaétan Barrette a obtenu pour ses médecins spécialistes une juteuse augmentation de salaire (500 millions), qui accapare environ 40 % de l’augmentation annuelle des dépenses de santé. Or, le Dr Barrette pourrait devenir le ministre de la Santé – ou en être le proche conseiller – et devoir négocier l’étalement de cette hausse pour soulager les finances publiques.
À la FMSQ, on nous indique que le Dr Barrette n’avait rien touché lors de sa candidature à la Coalition avenir Québec (CAQ), il y a 18 mois. Il n’a toutefois pas été possible de savoir si la nouvelle présidente, Diane Francoeur, touchera elle aussi une indemnité-prime pour éventuel départ volontaire.
À la décharge de Gaétan Barrette, il faut dire qu’il n’est pas le seul à avoir bénéficié d’un tel avantage. Mais ironiquement, tous les cas recensés viennent du secteur public ou d’organisations privées sans but lucratif, comme les syndicats. Petit à petit, ces montants versés lors d’un départ volontaire tendent toutefois à disparaître.
SAQ, Hydro…
Des exemples ? En 2008, l’ex-PDG de la Caisse de dépôt et placement, Henri-Paul Rousseau, a touché 378 750 $ lorsqu’il a volontairement quitté l’institution pour Power Corporation. Par la suite, la Caisse a aboli ce genre de primes.
Philippe Duval, ex-PDG de la Société des alcools du Québec (SAQ), avait une clause semblable dans son contrat, ce qui lui a permis de toucher une indemnité-prime d'environ 300 000 $ lorsqu’il a pris sa retraite, en décembre dernier. Le contrat de son remplaçant, Alain Brunet, ne comprend plus une telle clause.
Au fédéral, les indemnités versées à tous les fonctionnaires pour un départ volontaire ou au moment de la retraite ont été abolies en 2012. À Québec, les hauts fonctionnaires à forfait (pas les fonctionnaires permanents) ont généralement droit à une indemnité, mais seulement si leur mandat est résilié ou n’est pas renouvelé.
En fait, seul le PDG d’Hydro-Québec, Thierry Vandal, semble encore bénéficier d’une clause de prime pour départ volontaire, inscrite dans son contrat de 2007. De même que les ministres et députés de l’Assemblée nationale.
Qu’on ne se méprenne pas : il n’est pas question de dénoncer les « méchants riches », comme le dit Gaétan Barrette. Les riches, tant mieux s’ils sont riches et que leur richesse est méritée.
Non, il est plutôt question de déplorer l’enrichissement injustifié. Et de faire prendre conscience à ceux qui naviguent dans les hautes sphères, hauts dirigeants comme médecins spécialistes, qu’ils finissent par en perdre la mesure.
de personnel.... Plusieurs vont au Costa-Rica pour en trouver et les embaucher.. (Chez Manac et Rotobec en autre) Nous n'avons pas vraiement
un probleme de chomage
2. Pas besoin de votez libéral pour la bloqueZ
3. Voulons-nous un député en fin de carrière ou travaillant pour la Beauce ?
4. Le vote stratégique est ridicule et ne fonctionne pas
5. Moi je vote CAQ et tous mes amis
6. Parce-que nous voulons du VRAI CHANGEMENT
7. Incapable de votez pour un membre de l'équipe de Jean Charest
8. Un homme qui tient pas ses promesses depuis des années
9. C'est clair ?
10. J'ai tu dit que je votais CAQ
Monsieur Legault a fait perde de milliers d'emplois dans Beauce-Sud lorsqu'il pilotait le dossier des régions ressources et notre député, Robert Dutil, s'est présenté en politique dans l'unique objectif de régler cette catastrophe !
Moi je dis non merci à monsieur Legault. De toute façon, la CAQ n'aura pas plus de 10 députés élus lundi soir...
Votons Robert Dutil !