Ville Saint-Georges souhaite « une démarche sereine » vers le référendum
Serge Thomassin se fera l'ardent défenseur du projet au centre-ville.
Un résumé comparatif de l'évolution du projet et de son impact sur les contribuables. Dans un premier temps, on voit le complexe culturel originai de l'ère Carette, le second toujours sous l'ère Carette avec la collection d'animaux naturalisés et le projet de l'administration Fecteau.
Voici un exposé des coûts.
Jean Maheux lors de son exposé lundi dernier.
Claude Peloquin s'est inquiété de la montée en flèche du projet lundi dernier.
L'ancienne conseillère, Murielle Busque a non seulement questionné les coûts du projet, mais a aussi réprimandé le nouveau conseil d'avoir jugé Bernier sévèrement.
Rien n’a fait couler plus d’encre à Saint-Georges au cours des dernières semaines que le projet de complexe culturel. Maintenant que le maire de Ville de Saint-Georges, François Fecteau a utilisé son vote prépondérant pour fixer la tenue d’un référendum à ce sujet le 6 juin prochain. Le maire a annoncé que la Ville lancera éventuellement une campagne de communication auprès de la population pour que la démarche de référendum se fasse d’une « façon la plus sereine possible ».
Maintenant que la Ville n’a plus les pressions de réaliser les travaux avant le 31 mars 2011, Saint-Georges souhaite désormais diffuser toute « la vraie information » aux contribuables concernant ce projet très controversé. Tout cela s’est amorcé mercredi par un point de presse à ce sujet en compagnie du maire de Saint-Georges, François Fecteau, en compagnie des directeurs généraux, MM. Marcel Grondin et Claude Poulin. Cinq élus étaient également présents à cette conférence tout comme deux autres membres de la direction.
Lundi prochain, les élus se rencontreront pour former en comité général pour former un comité qui établira un plan de communication dans le cadre du référendum. Ensuite, ce plan sera mis en exécution pour informer les gens des bienfaits du projet basé sur la conviction de l’équipe de M. Fecteau d’amorcer le processus de revitalisation de la première Avenue et du centre-ville.
« Nous sommes là pour le futur. La décision du conseil est de réaliser une salle de spectacles sur la 1re Avenue. Nous allons expliquer à la population, encore une fois, de la démarche que nous entreprenons. Nous demandons leur permission de réaliser un projet. Nous sommes à l’étape préliminaire du projet, ce que nous envisageons comme projection des coûts et notre démarche pour remettre en place le dossier. Nous allons l’expliquer le plus clairement possible tout en informant nos démarches avec l’information dont on dispose », mentionne M. le maire. Les documents réalisés par les firmes d’experts jusqu’à présent seront aussi dévoilés au grand public.
Ce plan de communication aura donc but de répondre à diverses interrogations de la population. Déjà, la Ville a publié hier après-midi certaines informations concernant ce dossier sur son site Web. « Cela a suscité la discussion. Les gens s’interrogent. Je ne sais pas s’ils se questionnaient autant l’automne dernier sur le projet. Je trouve cela démocratiquement sain. C’est pourquoi j’ai donné mon appui pour aller en référendum pour ce projet. Nous avons autant besoin d’un développement au niveau des arts et de la culture que nous avons besoin d’un service de police, un aéroport et tout autre service que la Ville doit offrir à ses citoyens », indique le maire.
Lors du point de presse, ils ont donc fait le point sur ce projet qui a connu, avouons-le quelques ratés depuis son origine qui remonte en 2003. Les médias ont aussi eu droit à des précisions complémentaires quant aux coûts et aux impacts fiscaux du projet de complexe culturel.
Le coût total du projet aura un impact financier direct de 51 $ par propriétaire d’une maison moyenne de 134 600 $. (Voir les chiffres ci-dessous). « Ça fait moins d’un dollar par semaine soit moins d’un café. L’intention est l’impact l’intention de la Ville, tout en suivant légalement les règles administratives, veut faire avec le complexe culturel », précise le maire.
Thomassin fait des précisions
L’élu, Serge Thomassin, a mentionné lors du point de presse qu’il revendiquer haut et fort les bienfaits de revitalisation d’un tel bâtiment au centre-ville avec études à l’appui. De plus, il tient à préciser que ce lieu servira non seulement pour la diffusion des spectacles des Amants de la scène, mais aussi pour la tenue de bien d’autres manifestations culturelles et communautaires pendant toute l’année et non seulement 40 soirs par année comme il a été véhiculé. « On a le plus beau moyen d’expliquer à la population une vision d’avenir. Ce sera à la population de choisir », rappelle M. Thomassin.
Lors du point de presse, le conseiller Thomassin a précisé aux membres des médias, malgré les divergences d’opinions dans ce dossier, que les conseillers ne « sont pas en guerre ».
Des échanges cordiaux avec les propriétaires!
Claude Poulin, directeur adjoint, a souligné que le processus de négociation et d’expropriation avec les propriétaires des lots visés sur la 1re Avenue s’est déroulé dans la cordialité. Mandaté pour réaliser le processus d’expropriation, il décrie en aucun cas les victimes ont été intimidés, bien au contraire rapporte M. Poulin. Les ouï-dire et tout ce qui a été rapporté depuis le début du projet semblent l'avoir ébranlé. M. Poulin a expliqué sa méthode de travail tout en rapportant ses expériences positives passées et présentes dans divers dossiers d’expropriation . De plus, il a tenu à ajouter qu’il avait beaucoup apprécié ses rencontres avec Jean-Luc Gagné.
Pendant la période référendaire, le processus d’expropriation est suspendu. Il reprendra uniquement si la population vote en faveur du projet le 6 juin. De plus, le maire Fecteau a rappelé que le processus d’expropriation avait pour mandat d’accéder au terrain dans le temps donné par la Ville ainsi que pour offrir aux propriétaires la juste valeur marchande des lots, et ce, dans l’intérêt des contribuables.
Une campagne bien amorcée
La campagne (de séduction) pour la salle de spectacle s’est bel et bien amorcée suite à la décision de lundi dernier, comme l’a même mentionné le maire lors du point de presse. Notons que lundi dernier lors de la période de questions, le maire a volontairement permis d’alimenter le débat en laissant parlé longuement, l’artiste Jean Maheux, même s’il n’avait pas de question.
En effet, l’artiste originaire de Saint-Georges aux multiples talents a plaidé en faveur « d’une vraie salle de spectacle à Saint-Georges avec une scène professionnelle. » Son commentaire renchérissait les mêmes propos tenus par le directeur des Amants de la Scène, Jean-François Bernatchez. Ce dernier a rappelé qu’une nouvelle salle de spectacle assurera la pérennité de la diffusion culturelle en Beauce.
D’autres citoyens en début de période jugeant les coûts élevés du projet ont été rappelés à l’ordre pour poser des questions et ne surtout pas tomber dans les commentaires.
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