Référendum 6 juin : Le comité Vivacité a l’intention de convaincre le plus de citoyens possible
Des citoyens et des gens d’affaires ont senti l’urgence de s’impliquer dans le débat du complexe culturel. Ils sont d’avis que Saint-Georges se doit d’avoir une telle infrastructure pour amorcer la revitalisation du centre-ville. Une quinzaine d’individus supportés par des partisans ont formé le comité Vivacité Saint-Georges. À moins d’un mois du référendum, ce comité citoyen a fait une première sortie publique à la Seigneurie du Jasmin le 10 mai dernier. L’objectif est de séduire les citoyens du bien-fondé d’un tel projet.
Deux résidents sont les porte-paroles de cette organisation soit Michel Roy, ex-rédacteur en chef de l’Éclaireur-Progrès, et le designer, Pierre Poulin. Lors de la conférence de presse, ils ont présenté une pile de quelque 800 lettres d’intention d’appuyer le règlement d’emprunt permettant la réalisation du projet lors du référendum du 6 juin prochain. Le groupe espère dépasser les 1000 signataires très prochainement. « En recueillant autant de signatures en une semaine seulement, ça nous démontre qu’un très grand nombre de citoyens de Saint-Georges veulent que le projet se réalise pour que le centre-ville puisse enfin se refaire une santé et une beauté », insiste M. Poulin.
« Vivacité Saint-Georges est là pour appuyer le développement d’infrastructures qui font en sorte que Saint-Georges va se positionner devant des municipalités d’importance au Québec. Cela dit, on n’incite pas d’aller dans les dépenses. Pour le complexe culturel, il ne s’agit pas d’une dépense, mais bien d’un investissement », ajoute M. Roy.
Une occasion à saisir
Saint-Georges ne peut laisser filer une telle occasion d’offrir une salle de spectacle professionnelle à la population selon les membres du comité Vivacité. « La véritable question n’est pas de savoir si les contribuables de Saint-Georges ont les moyens de s’offrir le complexe culturel, mais plutôt avons-nous les moyens de nous en passer », a indiqué M. Roy.
Ce dernier s’est senti interpelé par ce projet qui semblait aller à la dérive. « Je viens d’une localité (Beauceville), qui pendant de nombreuses années on s’est entredéchiré et on a bloqué le développement. J’ai vu ma municipalité d’origine péricliter alors que Saint-Georges se développait et devenait la métropole qu’elle est devenue. Je ne voudrais pas qu’on s’enlise maintenant dans des chicanes stériles, des discussions à n’en plus finir puis qu’on échappe un projet comme cela nous relancer pour les 25 prochaines années. Moi, cela m’a allumé la vision de Saint-Georges : métropole de la Beauce. Il y a une vision derrière cela et je peux que cela finisse… Rassemblons-nous autour de cette vision-là pour proposer des choses à nos concitoyens pour qu’on soit fier de ce qu’on a à offrir ici pour les gens qui vivent ici que ceux qui nous visitent », pense M. Roy.
L’argumentaire de ce groupe repose essentiellement sur la nécessité de Saint-Georges de se doter d’installations adéquates tout en revitalisant le coeur de la ville. « On amène une activité économique et culturelle au centre-ville, c’est la bougie d’allumage. Elle nous permet de compléter les pistes cyclables, compléter le réseau pédestre et d’emmener une autre passerelle qui relie un axe extrêmement important est-ouest », constate Pierre Poulin, aussi propriétaire d’un immeuble au centre-ville près du site sélectionné par l’administration municipale. Cette passerelle permettrait de lier le parc Lacasse et Arboretum, l’église, le Centre culturel Marie-Fitzbach au futur emplacement du complexe culturel.
Par ailleurs, M. Poulin tout comme d’autres propriétaires d’immeubles de ce secteur ont l’intention de réinvestir massivement dans leurs propriétés.
Parmi les autres arguments est de permettre à Saint-Georges de pouvoir accueillir des spectacles professionnels, puisque les installations actuelles ne correspondent pas aux normes de l’industrie. Ce complexe servira aussi à donner une vitrine professionnelle aux artistes locaux tout en améliorant l’accès à une salle professionnelle à plus de 150 organismes culturels et communautaires. Finalement, le Comité citoyen est d’avis qu’un projet améliorerait grandement le pouvoir d’attraction de la Ville pour la rétention et le recrutement de main-d’œuvre spécialisée.
Une soirée d’information positive
La récente soirée d’information a été satisfaisante selon Michel Roy. Mercredi dernier, 250 personnes ont participé à la rencontre sur le projet. « C’est un bon départ », pense-t-il. Le porte-parole Roy divise la population en trois catégories, l’une qui ne veut pas du projet, l’autre convaincue de celui-ci et la troisième catégorie de gens qui demande qu’à l’être.
Pour les prochaines semaines, le comité Vivacité souhaite convaincre le plus de gens possible de la nécessité du projet. « Il faut passer le message positif. Il faut être visionnaire et y croire. C’est un projet pour des générations, il faut le voir à long terme et on veut (et peut) se le permettre », pense M. Poulin qui clame des infrastructures modernes pour la Ville tant sportive que culturelle.
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