Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le président de la CSQ compare le budget Bachand à la marée noire dans le golfe du Mexique

durée 16h29
26 mai 2010
1ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

Le président de la CSQ (Centrale des syndicats du Québec), Réjean Parent, n’y a pas été de main de morte ce matin pour décrire le budget du ministre des Finances, Raymond Bachand le comparant au déversement de pétrole de l’entreprise BP dans le golfe du Mexique. Tout comme cette marée noire, on ignore la portée des dommages de ce budget qui, selon M. Parent, fragilisera le système public, le portefeuille des contribuables et constitue une véritable atteinte à la démocratie québécoise.

« Nous aussi on a notre marée noire, elle s’appelle le budget Bachand, c’est un océan de mesures dévastatrices qui auront des effets négatifs sur nos vies pendant de nombreuses années qu’on ne connaît pas l’étendue des dommages. Pour le moment, on ne peut pas arrêter l’hémorragie », a commenté le président lors de son allocution au congrès national de la CSQ qui se tient cette semaine pour la toute première fois à Saint-Georges, plus précisément au Georgesville.

« Une comparaison a toujours ses limites, puis je ne veux surtout pas banaliser ce que vivent les Américains du Sud, mais quand on le regarde à l’échelle sociale et sociétale, le budget Bachand est une catastrophe. Elle n’est pas plus naturelle que celle au golfe du Mexique. C’est une catastrophe faite de mains d’homme. Il y a des incidences sur la vie démocratique, sur les institutions publiques, les travailleurs de l’État et l’État», commente M. Parent.

Il a décrié notamment, la compression des budgets en santé, éducation, la hausse des frais de scolarité, l’introduction de la contribution santé et l’abolition de certains conseils.

Des adoptions à la sauvette
M. Parent déplore les adoptions rapides des projets de loi 100 (sur l’équilibre budgétaire et la dette) et 104 (l’abolition de certains conseils et du Fonds du service aérien gouvernemental). « Ce sont des adoptions à la sauvette du gouvernement. Il n’y a pas de commissions parlementaires et pas de commissions publiques. C’est la frénésie des fins de sessions parlementaires. Cela a été déposé le plus tardivement possible, et ce, selon les délais prescrits. On sait que l’assemblée va terminer ses travaux le 11 juin, déjà, le temps de réagir, la loi va être adoptée. On voit que c’est un gouvernement qui fonctionne au rouleau compresseur. On va voir les effets de cela plus tard. Cela signifiera plus de travail. Quand tu déboules la côte, il faut la remonter, mais nous on ne lâchera pas », pense M. Parent.

Enquête publique demandée
Le président de la CSD réclame ni plus ni moins une enquête publique sur le gouvernement de Jean Charest et non seulement sur la construction. Il allègue que « la corruption est omniprésente » au sein du gouvernement.
M. Parent a cité que l’ex-ministre de la Famille, Tony Tomassi est « le symbole vivant de la corruption qui habite ce gouvernement ».

Alors que le gouvernement demande de faire des sacrifices, il s’étonne du manque de réaction de la société québécoise face à cette corruption. Il accuse le gouvernement d’avoir la main dans la caisse, que les partis politiques d’avoir recours à du financement frauduleux, des contrats octroyés aux amis et contributeurs du parti. « Un scandale n’attend pas l’autre, ça fait surréaliste. Il faudra apprendre à s’informer, mais aussi s’indigner », commente M. Parent.

Les membres devront se prononcer sur une résolution sera adoptée pour réclamer la tenue d’une commission d’enquête publique portant non seulement sur la construction, mais également sur le financement du Parti libéral ainsi que sur l’octroi des contrats gouvernementaux.

Une première en Beauce
Il s’agissait d’un premier conseil général tenu en Beauce. Du 26 au 28 mai, il réunit près de 300 membres de la CSQ d’un peu partout au Québec principalement dans le domaine de l’éducation et de la santé. « Les premiers commentaires sont très positifs, les gens trouvent qu’on est bien placés et c’est pittoresque. Nous allons peut-être revenir en Beauce », évoque M. Parent.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Élections provinciales: Éric Duhaime considère sérieusement se présenter en Beauce

Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, évalue présentement et sérieusement la possibilité de se présenter dans l'une des deux circonscriptions de la Beauce, en vue des élections générales qui auront lieu au Québec en octobre 2026. «Ça fait partie de ma réflexion [...] Ça va être à discuter avec les Beaucerons, mais je l'écarte pas ...

Publié hier à 16h15

Un bilan parlementaire axé sur les enjeux économiques et régionaux

À l’occasion de la fin de la session parlementaire, le député fédéral de Beauce, Jason Groleau, dresse un bilan marqué par une présence soutenue en Chambre des communes et une défense active des enjeux touchant directement les citoyens et les entreprises de la région. Au cours de la session, le député beauceron a posé 18 questions en Chambre, ...

Publié le 15 décembre 2025

Luc Provençal et Samuel Poulin parmi les Meilleurs parlementaires de 2025

Les députés provinciaux de la Beauce, Samuel Poulin et Luc Provençal, se retrouvent tous les deux dans le palmarès annuel des Meilleurs parlementaires, publié par La Presse. Samuel Poulin, député de Beauce-Sud, est classé en deuxième position de la catégorie « Meilleur orateur ». Il se trouve également en troisième position dans la catégorie « ...

app-store-badge google-play-badge