Inauguration de la nouvelle usine d’eau potable de Sainte-Marie
Le directeur général, Louis Normand, le directeur du Service de l’ingénierie de l’usine, Bruno Gilbert et le maire de Sainte-Marie, Harold Guay, lors de la distibution de la toute nouvelle eau potable.
Russell Gilbert, ancien maire de Sainte-Marie, aux côtés du présent maire, Harold Guay, pour l'inauguration officielle de l'usine.
Une plaque de bronze commémorative avait été installée pour souligner les nombreuses personnes qui se sont impliquées dans le projet.
L'abbé Tessier était sur place pour bénir l'usine d'eau potable.
Les principaux membres du conseil et de l'organisation municipale qui ont partcipé au projet.
Ce samedi, la nouvelle usine de filtration d’eau de Sainte-Marie a ouvert ses portes au grand public et aux médias pour son inauguration officielle. Devant une cinquantaine de personnes, le maire de Sainte-Marie, Harold Guay, le directeur général, Louis Normand, et le directeur du Service de l’ingénierie de l’usine, Bruno Gilbert, ont commenté le long parcours du projet de 30 M$, et ont offert une visite guidée de l’usine. Cette nouvelle infrastructure, qui est en fonction depuis le 5 mai, permettra de desservir une population de 10 000 habitants, en plus d’avoir un impact minime sur l’environnement.
L’idée d’une nouvelle usine de filtration à Sainte-Marie n’est pas jeune. Ce qui s’avérait être un simple projet de 9 M$ en 1998 a lentement évolué pour devenir ce qui est aujourd’hui la plus grosse usine de filtration membranaire au Québec. Un plan de construction qui, au final, aura coûté près de 30 M$. La nécessité d’une nouvelle usine de filtration est devenue bien réelle lorsque l’usine des puits, qui puisait alors une grande de partie son eau dans la rivière Bélair, s’est vu infligée deux infractions environnementales. L’une due au rejet des eaux usées dans cette même rivière, et l’autre dû au fait qu’elle puisait plus de 20 % de son eau de la source Bélair.
La cérémonie d’ouverture s’est faite en bonne et due forme, alors que les responsables du projet ont dévoilé une plaque de bronze commémorative, soulignant l’implication de tous les professionnels qui ont investi de leur temps et de leur énergie depuis 1998. La coupe du ruban symbolique a été suivie d’une visite complète de l’usine pour les médias et gens d’affaires, guidée par Bruno Gilbert, qui a su bien vulgariser le fonctionnement du principe de filtration par membrane. Finalement, les portes ont été ouvertes au grand public de 12 h à 16 h Développement durable
M. Guay a souligné l’importance de cette nouvelle infrastructure pour la communauté mariveraine, et pour les générations futures. En effet, l’usine ne rejette que 5 % de l’eau qu’elle utilise pour la filtration, et possède un réservoir de 12 500 m. De plus, la filtration membranaire permet une plus grande rétention des virus et des bactéries. Les membranes en question sont en fait de minces tubes très résistants et perméables à l’eau.
Enfin, les contribuables n’auront pas déboursé en vain. Taxés de 1 % de plus depuis 2003, les Mariverains ont pu voir naître le produit de leurs impôts, dont la construction s’est échelonnée de 2008 à 2010. M. Guay a rappelé le travail du ministre des Affaires municipales, des Régions, et de l'Occupation du territoire, Laurent Lessard, qui a aussi donné un bon coup de pouce au projet, en attribuant la somme de 13 M$ dans le cadre du programme de Fonds sur l’infrastructure municipale rurale. La Ville a assumé la moitié du coût de l’usine, ce qui n’aurait pas été possible sans la hausse des taxes. Au final, le coût total du projet aura été de 27 600 000 $. La construction du bâtiment a été confiée à la firme Pomerleau, tandis que la compagnie Wilfrid Allen s’est chargée de la station de pompage.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.