André Côté critique le projet de loi sur la réforme démocratique des conservateurs
Le président du Bloc québécois du comté de Beauce, André Côté, a fait une sortie pour dénoncer le projet de loi sur la réforme démocratique des conservateurs.
« Alors qu’il se targuait encore récemment d’avoir reconnu la nation québécoise, voilà que le gouvernement conservateur de Stephen Harper a déposé un projet de loi qui aura pour effet de marginaliser le Québec dans l’ensemble canadien, en réduisant son poids politique à la Chambre des communes. S’il est adopté, ce projet de loi fera passer le poids du Québec de 24,35 % à 23,08 %, et ce, dès la prochaine élection fédérale », a constaté M. Côté.
Jeudi dernier, le projet de loi se veut de réaliser une promesse électorale du Parti conservateur. Il vise à corriger la sous-représentation de l'Ontario, de l'Alberta et de la Colombie-Britannique à la Chambre des communes. Avec cette proposition, le Québec, gagnerait trois députés, pour un total de 78.
Cette réforme prévoit aussi l’ajout de 15 sièges en Ontario, 6 en Colombie-Britannique et 6 en Alberta. « Le refus du gouvernement Harper de reconnaître la nécessité pour le Québec de bénéficier d’un statut particulier quant à son poids politique nous montre bien que ce gouvernement dont est membre le député du comté de Beauce, le ministre Maxime Bernier, accorde bien peu de valeur à la reconnaissance de la nation québécoise », a indiqué le président Côté.
Le président du Bloc Québécois a insisté sur le fait que « l’Assemblée nationale du Québec a adopté tout récemment, une motion unanime exigeant que le gouvernement fédéral renonce à déposer tout projet de loi qui aura pour effet de diminuer le poids politique du Québec ». De plus, M. Côté a déploré que ce projet de loi avantagera l’Ontario et les provinces de l’Ouest canadien ».
Des coûts à prévoir
Ce projet de loi qui ajoutera 30 députés à Ottawa accroîtra aussi les dépenses fédérales. « Alors que le gouvernement Harper sabre dans les programmes et les services à la population pour des raisons de restrictions budgétaires, il augmente le nombre de sièges à la Chambre des communes. Une telle mesure entraînera inévitablement des coûts », conclut M. Côté.
D’après les chiffres avancés cette semaine, le coût supplémentaire pour l’élection des 30 députés avoisinerait 14 M$ en plus d’une facture annuelle de 19 M$.
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