Les propriétaires forestiers sont déçus de la réponse des Conservateurs
Les propriétaires forestions ont été déçus d'apprendre que les Conservateurs refusent de mettre en place un régime d’épargne et d’investissements sylvicoles, s’ils sont reportés au pouvoir le 19 octobre.
Cette demande vient de la Fédération canadienne des propriétaires de boisés qui représente les 450 000 propriétaires forestiers canadiens, dont les quelque 11 000 propriétaires de boisés de la Beauce.
« Non. Nous ne le ferons pas », répond simplement le candidat conservateur, Maxime Bernier, lors du débat organisé par l’UPA de la Chaudière-Appalaches, le 6 octobre dernier à Saint-Joseph. M. Bernier, qui tente de se faire réélire dans la circonscription électorale de Beauce, croit qu’il sera suffisant de renégocier l’accord sur le bois d’œuvre avec les États-Unis pour améliorer l’environnement d’affaires des producteurs de bois.
Adam Veilleux, du Parti libéral, a indiqué qu’il avait rencontré l’Association des propriétaires de boisés de la Beauce, qu’il était au fait de la problématique et qu’il avait transmis cette demande à son parti. « Le compte d’épargne sylvicole pourrait être très profitable pour les entreprises d’ici et nos propriétaires de boisés », déclare-t-il. Ce dernier s'engage à travailler fort pour mettre cet outil en place.
Pour le représentant du Nouveau Parti démocratique, Daniel Royer, le plan est très ouvert à revoir la fiscalité. Il a ensuite rappelé les engagements de son parti à investir dans l’industrie du bois.
Finalement, Stéphane Trudel, du Bloc québécois, s’est dit en accord avec la demande des propriétaires forestiers. Il a plus insisté sur l’adoption d’une charte du bois pour prioriser l’usage du bois dans la construction, élément du programme bloquiste.
L’accès aux marchés est un objectif valable en soi, mais la Fédération canadienne rappelle que la fiscalité actuelle décourage bon nombre de producteurs et les pousse à cesser de produire. Les marchés auront beau être accessibles, le bois ne sortira pas autant que l’industrie aura besoin. « L’établissement d’un régime d’épargne et d’investissements sylvicoles permettrait aux propriétaires de mettre à l’abri de l’impôt une partie du revenu tiré de la vente de bois, en vue de le réinvestir dans des travaux d’aménagement forestiers sur leurs lots boisés ».
« Notre demande est pourtant très modeste. C’est une façon peu coûteuse de stimuler la production pour alimenter les usines de transformation », conclut le président de l’Association des propriétaires de boisés de la Beauce, M. Éric Cliche.
2 commentaires
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Des vrais RAMBO de la Côte Nord. Ils ont les poches pleines et c'est pas encore assez. En bout de ligne, c'est le petit monde qui paie pour ces millionnaires à la chemise à carreaux . En passant, un petit veau du printemps , ça vaut combien à l'abattoir ?