L'humain avant tout pour Daniel Bizier
Briguant les suffrages en Beauce-Nord pour le Parti Québécois, Daniel Bizier est entré officiellement dans la course la semaine dernière. Le candidat se décrit comme étant un idéaliste beauceron, honnête et intègre prêt à servir la population beauceronne.
Natif de Sainte-Martine de Courcelles dont ses racines familiales remontent précisément dans le rang 4 de Saint-Victor, M. Bizier a dû quitter sa Beauce natale pour y étudier et surtout mener sa carrière dans le domaine de l’éducation. Au fil des ans, il a notamment occupé les postes de conseiller en orientation et chargé de cours à l’université en information scolaire. Maintenant à la retraite depuis peu, il revient en Beauce pour cette élection afin d’y assouvir un de ses rêves datant de 1976 soit de se lancer en politique.
« Le jour où j’ai décidé que je ferais un jour de la politique active, c’était en novembre 1976 lorsque René Lévesque a pris le pouvoir. Pour moi, il a été une personne ayant fait avancer les choses. Nous sommes sortis en quelque sorte de la noirceur avec ses idées. Nous avons eu de meilleurs services. C’était équitable et plus juste », rapporte ce dernier.
L’humain avant tout
Avant de faire carrière dans le domaine de l’éducation, M. Bizier a fait plusieurs métiers : bûcheron, chauffeur de taxi, préposé bénéficiaire et a même travaillé dans le domaine bancaire. Ses expériences professionnelles et ses implications sociales auprès de gens dans le besoin font de lui un être particulièrement sensible aux rapports humains.
En ce sens, l’un de ses chevaux de bataille sera la condition des aînés. « Tout ensemble, nous devons faire quelque chose pour eux. Nous devons les protéger dans un certain sens pour qu’ils aient une fin heureuse... Je trouve dommage que les millions promis ne soient pas au rendez-vous », déplore M. Bizier.
L’amélioration de l’accessibilité des services en garderie est aussi un autre enjeu que souhaiterait s’attarder M. Bizier. « Il faut être capable de mettre en place des structures pour ne pas être obligé d’y penser cinq ans d’avance pour obtenir des services en garderie », ajoute ce dernier.
Bien évidemment, il se sent interpelé par l’éducation puisqu’il y a évolué durant une bonne partie de sa vie professionnelle. Il prône un discours voulant mieux encadrer et supporter les étudiants dans l’accomplissement de leurs rêves. « Il faudra aussi reprendre le contrôle sur nos institutions et gouverner d’une manière responsable », insiste le candidat du Parti Québécois.
S’il est élu, il s’engage à remettre 10 % de son salaire annuellement et l’investir dans le Fonds Daniel Bizier. Instauré depuis trois ans, ce fonds encourage les étudiants au parcours atypique de poursuivre leurs études. « C’est un élément qui me tient à cœur. Les jeunes doivent avoir une place de choix », affirme M. Bizier.
Miser sur la relève entrepreneuriale
Bien qu’il confie ne pas connaître toutes les réalités des entrepreneurs beaucerons, ils assurent que les mécanismes actuels devront être révisés afin de faciliter la relève entrepreneuriale dans tous secteurs confondus y compris l’acériculture, la foresterie et l’agriculture. « Comment peut-on la préparer et faire en sorte qu’il y est des possibilités sans être obligé de s’étouffer pour reprendre les choses ? Il faut que ce soit accessible. C’est de plus en plus complexe de redonner aux enfants qui aimeraient prendre la relève de la ferme par exemple. Il faut des appuis et des choses facilitantes », pense M. Bizier.
En plus de la relève entrepreneuriale, il reconnaît qu’il faut davantage soutenir la création de nouvelles entreprises et miser plutôt sur la recherche et développement. « Les gens ont plus de difficultés à mettre de l’avant leurs idées », remarque ce dernier.
Marois : une femme de cœur
Daniel Bizier a beaucoup d’estime pour sa chef Pauline Marois. « Si je devais aller à la guerre, j’aimerais avoir Pauline Marois à mes côtés. Je le sais qu’elle ne me laissera pas tomber », illustre-t-il.
« Pour moi, c’est un être extraordinaire. C’est une femme de cœur comme on aimerait avoir comme sœur ou mère. Quand on regarde tout ce qu’elle a fait. Je pense que c’est garant de l’avenir. Dans cet ordre-là, je m’identifie beaucoup à elle pour sa persévérance et le besoin de s’affirmer », pense le candidat péquiste.
Beauce-Nord mérite d'être au pouvoir
Selon le candidat péquiste, la circonscription de Beauce-Nord mérite d’avoir un représentant au pouvoir. « Souvent, nous avons été à dans l’opposition… Parfois, nous passons à côté de certaines choses », mentionne-t-il. Beauce-Nord n’a pas eu de député au sein d’un gouvernement au pouvoir à l’Assemblée nationale depuis 1994.
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