Pierre Karl Péladeau tente de convaincre les entrepreneurs beaucerons
Le chef du Parti québécois (PQ), Pierre Karl Péladeau, veut convaincre les entrepreneurs beaucerons, et la population de Beauce-Sud en général, de voter pour le candidat péquiste, Renaud Fortier.
« Les entrepreneurs ne veulent pas nécessairement affirmer sur la place publique qu’ils sont souverainistes. Ils doivent faire affaires avec leurs clients, le gouvernement fédéral et parfois, avec les actionnaires », a mentionné M. Péladeau, qualifiant la région de chef-lieu de l’entreprenariat.
Le député de Saint-Jérôme cite en exemple plusieurs enjeux économiques des dernières années pour les convaincre de faire confiance au PQ. Il rappelle les 16 G$ injectés dans l’industrie automobile en Ontario lors de la crise financière de 2008 alors que l’industrie forestière n’a rien reçu.
« Les fédéralistes disent que le Québec s’appauvrirait en devenant un pays. Selon moi, ce serait tout le contraire. Nous envoyons 50 G$ au gouvernement fédéral. En devenant un pays, nous récupérerons cette somme et nous pourrons l’investir selon nos priorités et nos valeurs, a-t-il ajouté. M. Parizeau a prouvé par le passé qu’on peut créer un bassin de richesse et de réussir. »
M. Péladeau concède toutefois que la présence de trois partis souverainistes (PQ, Québec solidaire, Option nationale) n’aide pas le Québec à devenir un pays. « Ça divise le vote. Le Parti québécois n’a pas le monopole, mais je crois que nous sommes les mieux placés pour rassembler réunir tous ceux en faveur de la souveraineté », a-t-il renchéri.
Éducation
Selon le chef du PQ, le plus important c’est l’éducation. « Il faut donner la chance à tous de pouvoir poursuivre leurs études. Ce n’est pas tout le monde qui habite dans les grandes villes et la TÉLUQ [Télé-université du Québec] permet à 20 000 personnes de suivre leurs cours à distance », a-t-il affirmé.
Rappelons que le ministre de l’Éducation, François Blais, laisse planer une incertitude concernant l’avenir de la TÉLUQ. Bien qu’il ait mentionné que l’abolition de ce service n’est pas envisagée présentement, il n’a pas confirmé que sa survie est garantie.
Politique fédérale
Lors de l’entretien, Pierre Karl Péladeau a commenté le départ de Stephen Harper à titre de premier ministre et l’arrivée au pouvoir de Justin Trudeau. « Je crois que le changement de pouvoir est une bonne chose. Les Québécois et les Canadiens en ont soupé de M. Harper. Les élections fédérales ont donné lieu à un vote de protestation », a dit M. Péladeau qui a salué la première décision de M. Trudeau, soit de rétablir la formule longue du formulaire de recensement.
Pour ce qui est du cabinet ministériel du nouveau premier ministre, le chef du PQ croit que le Québec est représenté à sa juste valeur avec sept ministres sur 30 et il salue la parité entre les femmes et les hommes.
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