Industrie des petits fruits : les libéraux doivent prioriser le Québec avant les États-Unis selon la CAQ

Par Salle des nouvelles
La députée de Mirabel et porte-parole de la Coalition Avenir Québec, Sylvie D’Amours, estime que le gouvernement libéral, par son inaction, met en péril l'industrie québécoise des petits fruits.
En Chaudière-Appalaches, on compte plus d'une soixantaine de producteurs de petits fruits de toutes sortes (bleuets, fraises, framboises, etc). Or, selon Mme D’Amours, les libéraux sont incapables de protéger cette industrie et d’en faire la promotion, laissant ainsi le champ libre aux produits importés. La porte-parole de la CAQ en matière d'agriculture, pêcherie et alimentation réclame donc des actions immédiates pour les producteurs et productrices.
« Que ce soit avec les fraises, les framboises ou les bleuets, l’industrie québécoise des petits fruits n’est pas en mesure d’atteindre directement les consommateurs et de vendre le fruit des récoltes. Il s’agit d’un scandale estival qui se répète et s’aggrave d’année en année. Pendant que le ministre de l'Agriculture s’occupe des produits de deuxième catégorie, que fait-il pour ceux de première catégorie? Il n’a encore posé aucun geste pour permettre aux producteurs agricoles de simplement rejoindre davantage les familles québécoises qui ne demandent pas mieux que de manger des fruits et légumes frais du Québec », explique-t-elle. Cette dernière déplore par le fait même que certains producteurs de petits fruits risquent de perdre leurs récoltes et leurs revenus en raison d’une faible présence sur les tablettes des supermarchés.
« Le ministre ne défend pas les producteurs du Québec qui devraient être les grands pourvoyeurs de notre garde-manger. Les familles québécoises veulent des produits locaux sur leur table à tous les repas. Que fait le gouvernement libéral? Quand va-t-il finalement agir pour soutenir, développer et surtout stabiliser l’agriculture au Québec ? À la CAQ, nous voulons une agriculture québécoise forte pour tous les Québécois », conclut Mme D'Amours.
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