Parti populaire du Canada
Vidéo : Maxime Bernier invite les gens à « embarquer dans le train »
Le député de Beauce, Maxime Bernier, vient de lancer une vidéo en ligne sur Facebook faisant la promotion de sa nouvelle formation politique, le Parti populaire du Canada (PPC). Une vidéo remarquée par les internautes. On peut y voir un train foncer à toute vitesse dans la neige.
Contacté par EnBeauce.com, Maxime Bernier dit vouloir inviter la population à « embarquer dans le train du changement avec lui ». Il invite les gens de la Beauce à le faire, mais aussi les gens de partout au Canada. Évidemment, le Parti populaire est une formation fédérale, alors il doit compter sur l’appui des Canadiens d’Est en Ouest.
En ce qui concerne la gestion de l’offre, M. Bernier n’a pas changé d’avis. Sans surprise, il prône toujours l’abolition de ce système. Jeudi dernier, M. Bernier faisait d’ailleurs une performance remarquée au Parlement canadien, à Ottawa.
Devant les parlementaires, le député beauceron a demandé à ce que la gestion de l’offre soit démantelée, ce qui a suscité la réprobation de presque tous les députés des Communes. Cette intervention survient alors que la gestion de l’offre constitue la principale pomme de discorde entre le Canada et les États-Unis dans leur renégociation de l’ALENA. Rappelons que les États-Unis et le Mexique ont, eux, déjà trouvé un terrain d’entente.
Une référence à Donald Trump ?
Certains ont fait remarquer que la vidéo mise en ligne par l’équipe de Bernier pouvait être un clin d’œil au président américain, Donald Trump. En effet, l’image du train a souvent été utilisée par le président Trump et ses partisans durant la dernière campagne présidentielle. « All aboard the Trump train » et « Get into the Trump train » sont des expressions qui ont souvent été utilisées pour mousser la dernière campagne de Trump sur les réseaux sociaux.
Le député de Beauce dit ne pas avoir voulu faire directement référence à la stratégie électorale de Trump. Une campagne électorale qui – s’il faut vraiment le rappeler – a débouché sur la victoire du candidat républicain en novembre 2016. Une victoire qui avait pris tous les analystes par surprise.
Si certaines personnes veulent absolument y voir un lien, M. Bernier se dit toutefois à l’aise avec leurs commentaires, ne souhaitant pas diaboliser Trump comme ses adversaires. Au passage, M. Bernier critique d’ailleurs la Ministre des affaires étrangères, Mme Chrystia Freeland. Le député de Beauce croit qu’elle s’est publiquement mise à dos M. Trump, alors qu’elle veut maintenant lui arracher un accord. Une stratégie que Bernier souhaite vouée à l’échec.
Si le Parti populaire du Canada est vraiment « populiste », comme le disent plusieurs de ses détracteurs, Maxime Bernier leur répond qu’il s’agit de « populisme intelligent ».
2 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.
Maxime est en mesure de faire tout un ménage à Ottawa !
Ce sera plus facile pour nous, de nous entendre avec lui plutôt qu'avec tout autre, incluant notre Justin national.
En ce qui concerne la gestion de l'offre, je pense que le Canada doit se rendre à l’évidence qu’il fait face à un homme d’affaires aguerri qui ne se laissera pas intimider par un professeur de théâtre qui ne semble avoir aucune notion des affaires.
Le temps des « free rides » est terminé avec les Américains. Trump travaille pour vrai pour sa nation et est en train de rétablir l’équilibre dans les échanges entre les États-Unis et ses partenaires.
Les cartels, tels que la gestion de l’offre, au détriment des consommateurs canadiens, sont dépassés et enverraient leurs dirigeants directement en prison, s’ils étaient pratiqués par des entreprises strictement privées, sans la complicité des politiciens.
Si j’étais fermier et voyais la possibilité de l’ouverture d’un marché 10 fois plus grand pour les produits que je vends, je serais très heureux, surtout lorsque je prétends que mes produits sont supérieurs aux produits américains.
Le système de la gestion de l’offre est désuet et irrite au plus haut point ceux dont nous disons être partenaires.
La libre compétition, vous connaissez ?
Je suis originaire de Saint-Georges-de-Beauce, la patrie des entrepreneurs, et aucun Beauceron n’a peur de la compétition ni du libre marché, avec le taux de chômage le plus bas au Canada, manquant cruellement de main-d’oeuvre, à cause des politiques d’immigration actuelles, déconnectées de la réalité, de Trudeau.
Regardez les entreprises de la Beauce qui ont percé aux États-Unis et mondialement. Les dirigeants de ces entreprises n’ont pas besoin du BS de luxe à la Trudeau pour se faire protéger des « méchants » Américains et autres.
Si Trudeau continue sur la voie qu’il a délibérément choisie, et avec ses bouffonneries, l’Ontario sera rapidement et techniquement en faillite car Trump imposera 25% de droits de douanes sur le secteur automobile et les compagnies majeures du domaine de l’auto fermeront leurs portes pour reconstruire aux États-Unis, tout comme l’a fait Ford avec son usine flambant neuve du Mexique.
Abolissez les droits arbitraires de 400% sur la volaille et les produits laitiers sinon des droits de 25% seront appliqués sur le secteur automobile avec les conséquences que l’on connait déjà, au détriment de tous les Canadiens.
Pas besoin de deux cours classiques bout à bout pour comprendre ça...
Michel J. Grenier
Saint-Mathieu-du-Parc
888.799.7203