Celle-ci pourrait être utilisée en cas de 2e vague
Pour le moment, Québec dit non à une application pour la COVID-19
Pour le moment, le gouvernement du Québec n’a pas l’intention de déployer une application de notification de contacts avec la COVID-19. Cependant, le ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale, Éric Caire a indiqué qu’il poursuivra le travail dans ce dossier.
« M. Legault m’a demandé de poursuivre les efforts dans ce dossier afin de rendre cette application fonctionnelle advenant que nous en ayons besoin. Cette décision découle d’un processus qui s’est tenu en deux étapes: une consultation publique et une commission parlementaire », a expliqué M. Caire lors d’un point de presse tenu ce mardi 25 août à 13 h.
Consultation publique et commission parlementaire
La consultation publique a pris fin le 2 août dernier et a permis à 16 456 citoyens du Québec d’y prendre part. Bien que le rapport final se fasse encore attendre, M. Caire a été en mesure de fournir quelques données préliminaires enregistrées au cours de cet exercice.
Par exemple, 77 % des participants disaient croire en l’utilité d’une telle application. Un peu moins, soit 66 % estimaient que le Québec avait besoin d’une telle technologie. Enfin, 73 % recommanderaient cette application à leurs contacts et 75 % l’installeraient sur leur téléphone intelligent si elle était disponible.
En commission parlementaire, 18 intervenants ont défilé devant des députés de tous les partis politiques pour expliquer les bienfaits ou les désavantages d’une telle technologie.
« Rappelons que l’objectif premier de cette application ne serait pas de géolocaliser les gens à la trace ou encore d’utiliser les données personnelles des utilisateurs. Au contraire, l’application ne permettrait ni une ni l’autre de ces options. Pour le moment, nous avons décidé de ne pas aller de l’avant avec cette application. Nos voisins de l’Ontario le feront alors nous pourrons discuter avec eux et avoir accès à leurs données au besoin », a-t-il ajouté.
Dans un futur rapproché, M. Caire ne nie pas que cette application pourrait être déployée. « Si on fait une analogie avec un feu de forêt, on doit toujours avoir des hélicoptères prêts à décoller pour intervenir rapidement et limiter les dégâts. Dans ce cas-ci, l’hélicoptère sera l’application et l’incendie serait une éclosion majeure ou une 2e vague », a-t-il conclu en insistant sur le fait qu’il continuera le travail en amont en vue d’une possible utilisation.
Pour partagez votre opinion vous devez être connecté.