Freiner la montée fulgurante des cas au pays est possible selon lui
Répit des Fêtes : Trudeau affirme comprendre la décision du gouvernement Legault
Contrairement à certaines informations qui ont circulé durant les dernières heures, Justin Trudeau affirme que son gouvernement n’est pas mécontent de la décision de Québec d’autoriser des rassemblements durant les Fêtes.
Lors d’un point de presse depuis sa résidence de Rideau Hall ce midi, le premier ministre a fortement insisté sur la nécessité de réduire les contacts face à la montée fulgurante selon lui du nombre de cas de COVID-19 au pays.
Mais M. Trudeau dit comprendre que le gouvernement Legault souhaite donner de l’espoir aux gens, après des mois de pandémie et de mesures contraignantes.
« Je ne suis pas mécontent du tout, a déclaré Justin Trudeau. Je pense que le premier ministre Legault est en train de faire tout ce qu’il peut pour reconnaître la réalité dans laquelle les gens vivent, pour encourager les gens à faire tout ce qui est nécessaire pour réduire leurs contacts dans les semaines à venir pour peut-être avoir un petit moment de répit à Noel qui ne va pas entraîner une autre éclosion massive de la COVID-19. »
On est encore loin de Noel, a jouté M. Trudeau et il est encore possible d’aplanir la courbe à son avis.
« J’ai confiance dans tous les Canadiens, a lancé le premier ministre, et qu’on va faire ce qu’on a besoin de faire pour nos proches, nos aînés et nos travailleurs de la santé. Ça va prendre des efforts dans les semaines à venir, mais on peut le faire. »
Dernier bilan
Ce sont les gestes posés à partir d’aujourd’hui qui feront une différence pour les semaines à venir, a poursuivi le premier ministre, qui a tenu à rappeler le dernier bilan de la propagation du virus au pays.
52,000 cas sont actuellement actifs et il y a 1,800 hospitalisations à ce jour.
Plus de 11 000 personnes sont également décédées.
Justin Trudeau est aussi revenu sur les projections dévoilées ce matin qui révèlent que l’on pourrait compter jusqu’à 20 000 nouveaux cas par jour d’ici la fin décembre.
« Faut être réaliste. La seule façon de s’en sortir, c’est de serrer la vis et de réduire nos contacts. »
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