Sévèrement blâmé par les provinces et encore aujourd’hui par le gouvernement Legault pour les retards dans les livraisons de vaccins contre la COVID-19, Justin Trudeau a de nouveau répété qu’Ottawa fait tout ce qu’il peut pour en obtenir le plus possible et le plus rapidement possible, sans rien annoncer de nouveau.
Interrogé à savoir s’il reconnaît une part de responsabilités ou s’il avait l’impression d’être un bouc émissaire, le premier ministre a évité de répondre directement lors de son point de presse devant sa résidence à Ottawa.
« Je comprends qu’il y a des défis énormes pour les provinces, a déclaré M. Trudeau. Il y a la fatigue des citoyens, de la pression sur les systèmes de santé et les tragédies qui continuent dans nos CHSLD. Je comprends qu’il y a énormément de frustrations partout au pays, mais nous sommes là pour aider les gens, pour aider les provinces et on va continuer à travailler avec les provinces. On voudrait que tout le monde soit vacciné d’ici une semaine ou deux. Malheureusement, la production mondiale ne permet pas d’aller à ce rythme-là. »
Justin Trudeau a martelé à plusieurs reprises que le gouvernement fédéral a obtenu l’assurance qu’il recevra 6 millions de doses de vaccin de Pfizer-BioNTech et de Moderna d'ici la fin mars, comme cela a été convenu.
Des vaccins provenant d’autres fabricants et qui sont en attente d’approbation par Santé Canada s’ajouteront par la suite a mentionné le premier ministre.
« Nous avons signé des contrats avec 7 fabricants potentiels pour nous assurer que les Canadiens aient accès à davantage de doses. Nous savions qu’il y aurait des incertitudes à savoir quelle entreprise développerait un vaccin le plus rapidement et le plus efficace. Nous savions que la production de millions de doses représentait un défi, qu’il y aurait des turbulences. Mais notre plan fonctionne et on va atteindre notre cible de pouvoir vacciner tous les Canadiens qui le désirent en septembre. »
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