Le retour en classe à temps plein en inquiète plusieurs
Les enseignants et les parents pourraient être vaccinés plus rapidement
La décision de retourner à l’école, à temps plein, les élèves de 3e, 4e et 5e secondaire a soulevé de nombreuses inquiétudes, notamment du Collège des médecins qui se disait fort préoccupé par la transmission du virus de la COVID-19, chez les jeunes. Ces derniers ont même demandé à ce que Québec revienne sur sa décision.
Questionné à savoir si Québec envisageait de favoriser la vaccination chez les enseignants et les parents d’élèves, le Dr Arruda a laissé entendre que cette option pourrait être envisagée.
Rappelons qu’un projet pilote en ce sens a été mis en place du côté de Montréal, notamment dans un quartier où les foyers d’éclosion étaient fort nombreux. « On a eu le projet à Montréal avec le Dr Drouin, le projet pilote où on a fait exactement ça pour voir comment ça avait un impact de vacciner les parents et de vacciner les professeurs. Malheureusement, c'est un petit peu tôt, là, pour avoir les résultats de ça parce que vous voyez l'impact », a indiqué le ministre de la Santé, Christian Dubé.
« On est très conscient que, dans les écoles, il y a de la transmission. Là, tu sais, on gère ces situations-là. Puis on est conscient aussi que c'est un endroit où il va y avoir du variant qui va se multiplier. Mais, quand on regarde les bénéfices de maintenir, je veux dire, les enfants à l'école versus tous les autres effets, on gère ces risques-là », a renchéri le Dr. Arruda.
Selon le directeur national de la Santé publique, la disponibilité des vaccins est un facteur déterminant dans l’élaboration de la stratégie qui sera mise en place pour diminuer la transmission. « Avec la quantité de vaccins qu'on a actuellement, on doit plutôt aller protéger les gens qui sont à risque de complications, là. D'ailleurs, c'est la stratégie qu'on a utilisée auprès des personnes âgées. Mais on est en train de regarder ça de façon sérieuse, à la fois pour les milieux scolaires puis les milieux de garderie », ajoute-t-il.
Bien qu’il confirme que le scénario est à l’étude, le Dr. Arruda ne peut dire quand il sera mis en place. « Ça va dépendre du nombre de doses qu'on va avoir de disponible au cours des prochaines semaines, ça va dépendre de notre capacité aussi d'aller rejoindre d'autres groupes prioritaires, notamment des maladies chroniques, de certains groupes d'âge. Je ne suis pas en mesure de vous donner la date actuellement, mais ça va être le plus rapidement possible », conclut-il.
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