Manifestation contre les mesures sanitaires
Risques de grabuge: ce sera tolérance zéro, dit le gouvernement

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Par La Presse Canadienne
Les forces policières ont mis en place un dispositif de sécurité pour bloquer tous les accès à l’Assemblée nationale jeudi, en prévision de manifestations contre les mesures sanitaires.
Les agents s’activaient en après−midi pour restreindre la circulation dans le périmètre entourant le parlement.
Après la manifestation d’Ottawa, des camionneurs opposés aux mesures sanitaires visent en effet à prendre d’assaut le périmètre de l’Assemblée nationale, où se déroulera aussi à proximité le Carnaval à compter de vendredi.
Devant l’Assemblée, une vingtaine de manifestants étaient réunis et certains assemblaient une scène.
L’esplanade devant le parlement a été complètement interdite à la circulation.
Des camions−citernes de la Ville de Québec ont été garés deux par deux pour servir de bélier à plusieurs carrefours.
On les retrouvait notamment à l’angle de l’avenue Honoré−Mercier, qui mène devant le parlement, mais aussi plus bas sur la rue Saint−Louis, dans le Vieux−Québec, et plus haut sur la Grande−Allée.
Des barrages escamotables ont également été dressés sur la rue derrière le parlement.
«On ne tolérera aucun grabuge», a lancé le premier ministre François Legault jeudi matin.
«Les citoyens doivent être capables de fonctionner normalement. Faut que la société continue de fonctionner normalement», a−t−il ajouté en conférence de presse à Sherbrooke en après−midi.
«On ne tolérera aucun débordement, aucune infraction aux règlements municipaux, aucune forme d’intimidation ou de violence, soyons très clairs là−dessus», a renchéri la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault.
L’opposition n’a pas réussi à savoir toutefois quelle sera la stratégie pour éviter une occupation ou un blocus prolongé de la Vieille−Capitale.
«Je n’ai pas entendu ce qu’elle va faire pour empêcher les camions de ’jammer’ Québec», a dit le député libéral Jean Rousselle.
«On ne peut pas se permettre de vivre la même situation qu’à Ottawa. Québec ne peut pas être paralysée pendant plusieurs jours. La ministre peut−elle nous assurer que le scénario d’Ottawa, ça n’arrivera pas ici, à Québec?»
Patrice Bergeron, La Presse Canadienne
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