Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Élargissement aux personnes souffrant de maladies mentales

Aide médicale à mourir: une psychiatre-conseil se demande pourquoi on reporte encore

durée 11h00
17 décembre 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

La présidente du groupe fédéral d'experts sur l'aide médicale à mourir se demande ce que le gouvernement espère accomplir en retardant l'élargissement du programme aux personnes souffrant de maladies mentales.

La docteure Mona Gupta, psychiatre au Centre hospitalier de l'Université de Montréal, affirme que le gouvernement a déjà donné suite à son engagement de se pencher sur l'élargissement, qui permettra aux personnes dont la seule condition sous-jacente est un trouble mental de demander l'aide médicale à mourir.

Une mise à jour de la loi canadienne sur l'aide médicale à mourir adoptée au printemps 2021 prévoyait une exclusion temporaire pour les personnes «dont le seul problème médical est une maladie mentale», même si ces personnes remplissent tous les autres critères d’admissibilité. Cette exclusion devait expirer deux ans plus tard — en mars prochain.

Le groupe d'experts mandaté par le gouvernement fédéral sur la question a déjà conclu que les garanties appropriées étaient en place pour que le changement se produise le 17 mars prochain, comme prévu dans la loi. La docteure Gupta, qui est aussi professeure agrégée de clinique au département de psychiatrie de l’Université de Montréal, estime qu'un délai supplémentaire n'est pas nécessaire.

Le ministre de la Justice, David Lametti, a annoncé ce report en fin de journée, jeudi. Il a soutenu que le gouvernement avait entendu les préoccupations selon lesquelles le système de santé pourrait ne pas être prêt à traiter des cas complexes impliquant des troubles mentaux.

Les libéraux ont donc l'intention de déposer un nouveau projet de loi aux Communes dès la reprise des travaux, le 30 janvier, après l'ajournement des Fêtes.

La durée de ce délai supplémentaire n'est pas claire, mais le ministre Lametti assure que le gouvernement ne renonce pas à son intention d'élargir le programme, parce que la Cour suprême a clairement indiqué que les Canadiens avaient droit à l'aide médicale à mourir.

Participant elle aussi jeudi à la conférence de presse, la ministre de la Santé mentale, Carolyn Bennett, a estimé quant à elle que le groupe d'experts avait déterminé que les garanties déjà en place étaient «excellentes».

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 14h00

Legault avoue que la démission de Dubé est un «autre coup difficile à encaisser»

Le premier ministre François Legault reconnaît que la démission de son ministre de la Santé, Christian Dubé, est un «autre coup difficile à encaisser», mais il défend son intervention dans les négociations avec les médecins, plaidant que le temps était venu de conclure une entente. M. Dubé a démissionné de manière fracassante jeudi, claquant du ...

Publié le 17 décembre 2025

Le bilan des trois «R» pour le ministre Samuel Poulin

Les derniers mois de travail du député de Beauce-Sud, et maintenant ministre, Samuel Poulin, ont été caractérisés parce ce qu'il qualifie des trois R : réalisations, responsabilités et résilience. C'est ainsi qu'il a introduit son bilan de la récente session parlementaire, et de l’année 2025 dans sa circonscription, en conférence de presse hier, ...

Publié le 16 décembre 2025

Élections provinciales: Éric Duhaime considère sérieusement se présenter en Beauce

Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, évalue présentement et sérieusement la possibilité de se présenter dans l'une des deux circonscriptions de la Beauce, en vue des élections générales qui auront lieu au Québec en octobre 2026. «Ça fait partie de ma réflexion [...] Ça va être à discuter avec les Beaucerons, mais je l'écarte pas ...

app-store-badge google-play-badge