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L’économie sociale aux quatre coins de la région

La Nouvelle-Beauce : l’inclusive

durée 06h00
22 février 2019
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Dans la MRC de La Nouvelle-Beauce, la plupart des entreprises d’économie sociale ont pour mission de donner une chance aux gens qui ne s’en font pas toujours offrir. On mise sur le meilleur de chacun pour accomplir des projets ensemble et faire rayonner ce modèle d’affaires.

Un investissement bénéfique
En Nouvelle-Beauce, plusieurs entrepreneurs d’économie sociale partagent la même vision, une vision d’investissement ou de retour dans le milieu. « C’est une économie qui permet de réinvestir dans la communauté et d’offrir des services qui bénéficieront à celle-ci », avance François Lepage, directeur général du Centre de la Petite Enfance (CPE) Lacet de Bottine.

Pour ces entrepreneurs, l’économie sociale est une façon de faire des affaires, qui place l’humain plutôt que le profit au centre des intérêts.

Lionel Bisson, directeur général du Groupe Aptas, qui emploie 80 travailleurs avec des limitations, constate le rôle essentiel joué par son entreprise. « C’est une fierté pour ces travailleurs d’être autonomes et de travailler pour nous. »

Le Groupe Aptas comprend quatre divisions d’activités soient : Cartonek, Kalimage, Environek et Dexterra. – Crédit photo : AB

 

Des impacts tangibles et satisfaisants
Pour Marlène Bisson, directrice des opérations à Développement Économique Nouvelle-Beauce, l’économie sociale est essentielle pour cette MRC, car elle « assure une vitalité et un dynamisme dans la communauté. Elle permet une mobilisation des différents acteurs du milieu autour d’un objectif commun, elle amène un vent d’entraide et c’est le meilleur moyen de sensibiliser la population à l’achat local ». En effet, les investissements fait dans ces entreprises contribuent à leurs missions et restent dans le milieu.

 

Alain Giguère, professeur au Centre de Formation en Entreprise et Récupération (CFER) de Beauce, affirme quant à lui qu’il croise ses réussites dans la rue ou dans des entreprises de la région. Le CFER vient en aide aux élèves qui ont des difficultés scolaires. Il offre un programme travail-études où, au travers de leurs cours en classe, les élèves ont des périodes de travail manuel en transformation du bois.

 

Du côté du CPE Lacet de Bottine, 159 familles sont desservies pour 208 enfants qui bénéficient des services de l’entreprise à coût abordable. On constate que l’impact est important pour les jeunes familles de la MRC de La Nouvelle-Beauce.

La fierté de travailler
Karine Gravel, directrice des opérations, auparavant aux ressources humaines, chez le Groupe Aptas, remarque que les employés sont fiers de l’entreprise et qu’ils aiment y travailler.

Du côté du CFER, monsieur Giguère affirme que « les jeunes ont hâte de venir au CFER. Ils savent qu’ils seront bien encadrés, ils sont fiers de venir étudier ici et c’est perçu de façon très positive dans la région ».

Ces entreprises sont l’instrument de différentes missions sociales importantes, c’est ce qui fait que ce modèle d’affaires se démarque. Pour Marlène Bisson : « Ces entreprises ont un rôle à jouer dans notre société, c’est le genre d’entreprises ayant un impact très positif dans un milieu à cause de leur mission, des valeurs qu’elles partagent et des retombées qu’elles génèrent ».

Cette chronique a été réalisée par la Table régionale d’économie sociale de Chaudière-Appalaches (TRÉSCA). La TRÉSCA a pour mission de promouvoir l’économie sociale, de soutenir le développement des entreprises collectives et en favoriser l'émergence en Chaudière-Appalaches. Pour lire toutes les chroniques, rendez-vous au www.tresca.ca.

Lire également Robert-Cliche : la mobilisée

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