Shirley Dorismond s’arrête à Saint-Georges
Le CLSC comme alternative à l'urgence
Dans le cadre de sa tournée des CLSC au Québec, la députée de Marie-Victorin et adjointe parlementaire au ministre de la Santé et des Services sociaux, Shirley Dorismond, s'est arrêtée à Saint-Georges, jeudi, pour mettre en relief la prestation des services offerts par ces centres, comme alternative à l'urgence.
Infirmière clinicienne de formation et ancienne vice-présidente nationale de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, Mme Dorismond a pour mandat d’analyser et d’amener des pistes de solutions aux services offerts en CLSC au Québec, pour améliorer la trajectoire des patients et des services biopsychosociaux.
Sa visite, en compagnie du député de Beauce-Sud, Samuel Poulin, a été l’occasion de rencontrer les employés de l’établissement sur le terrain ainsi que plusieurs cadres du CISSS de Chaudière-Appalaches, dont le p-dg, Patrick Simard. Le vieillissement de la population sur le territoire, l’accueil en sans rendez-vous, en santé mentale et aux services courants ont été au cœur des échanges,
Cette tournée s’inscrit également dans un contexte de la bonification des services de santé en Beauce dans les derniers mois, a signalé le député Poulin, lors d'un point de presse avec les journalistes des médias régionaux, à l'issue de la visite du CLSC de Saint-Georges. La nouvelle Aire ouverte en santé mentale et physique pour les 12 à 25 ans et la première Maison des Aînés en Beauce (Saint-Martin) ont ajouté des services directs à la population, a indiqué l'élu beauceron.
« Les CLSC peuvent jouer un rôle déterminant dans l’amélioration de l’accès au réseau de la santé. Ils offrent un service de première ligne essentiel. C’est mon leitmotiv depuis le jour 1 de mon élection. Renforcer l’accès aux services de la santé et des services sociaux. La population doit connaître tout ce qui est à leur disposition afin de rendre notre système de santé plus efficace et plus humain. C’est ma mission », a laissé savoir Shirley Dorismond.
« Dans les derniers mois, nous avons investi massivement en nouveaux services en santé et services sociaux dans la région. Devant les défis de main-d’œuvre et de recrutement, nous devons être créatifs dans l’organisation du travail. Le CLSC de Saint-Georges est un maillon important, mais souvent méconnu de la part de la population. Nous voulons dans les prochains mois et les prochaines années en faire une porte d’entrée importante pour ceux qui sont à la recherche d’un professionnel de la santé », a conclu Samuel Poulin.
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