Des verrous de pontet lors pour la prévention du suicide
Le Centre de santé et de services sociaux de Beauce (CSSSB) ainsi que la Sûreté du Québec, postes Beauce-Sartigan et Robert-Cliche, souligneront la Journée Mondiale de prévention du suicide en distribuant gratuitement des verrous de pontet, un petit équipement qui favorise l’entreposage, l’exposition et le transport sécuritaires des armes à feu. Essentiellement, cette activité toujours très populaire vise à réduire les risques de suicide et d’homicides, de même que les risques d’accidents associés à la présence d’armes trop facilement accessibles.
La distribution se fera le jeudi 12 septembre, à compter de 17 h 30 et à deux endroits différents. Les 100 premières personnes qui se présenteront Au Bon Marché Bernard (12 535, 1ière ave. Saint-Georges) pourront recevoir un verrou de pontet. De plus, ce partenaire fidèle offrira gracieusement à tout participant la chance de gagner une armoire à fusils d’une valeur de 150$. À Place Beauceville (618, boul. Renaud), les 75 premières personnes à se présenter pourront prendre possession d’un verrou de pontet. La distribution prendra fin quand tous les verrous auront été distribués mais au plus tard à 19h30. Des intervenants sociaux seront sur place pour promouvoir les meilleures stratégies de prévention du suicide, répondre aux questions et accueillir les témoignages, s’il y a lieu.
Ensemble, prévenir le suicide
Le 10 septembre prochain, la Journée Mondiale de prévention du suicide sera une fois encore l’occasion de constater l’importance de ce fléau. En effet, le suicide est responsable de près de la moitié de toutes les morts violentes. Bien que l’on observe une légère amélioration d’un point de vue statistique, nous croyons que la communauté doit agir encore davantage pour prévenir les problèmes d’adaptation sociale ainsi que la détresse psychologique qui mènent trop souvent au suicide. Jocelyn Deblois, responsable de la prévention du suicide au CSSSB, demeure confiant. « Les gens sont de plus en plus sensibilisés et les efforts ne manquent pas ». Sa collègue Nathalie Latulippe explique que « face à une personne qui ne va pas bien, il ne faut pas avoir peur de prendre de ses nouvelles et de l’écouter. On doit l’encourager à demander de l’aide et nous assurer qu’elle n’est pas laissée à elle-même », répète-t-elle une fois de plus avec la même conviction.
En appelant au CLSC ou en composant le 1 866-277-3553 (1-866 appelle), une personne en détresse psychologique, ou ses proches, trouveront de l’aide. Au besoin, un intervenant se rendra même au domicile de la personne en crise. On peut aussi demander de l’aide de son médecin de famille. Plusieurs organismes communautaires locaux et régionaux offrent également écoute et accompagnement.
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