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À cœur vaillant rien n’est impossible

durée 15h26
26 février 2009
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Pour exceller dans la vie, il faut se fixer des objectifs selon l’athlète paralympique, Benoît Huot. Comme le dit le vieil adage, à cœur vaillant rien n’est impossible. Il suffit d’y croire et d’y mettre tous les efforts. Malgré son handicap à son pied, il est aujourd’hui détenteur de multiples records mondiaux et de médailles en natation. Toujours animé par cet ardent désir de la compétition, il vise encore plus haut.

 De passage le 26 février à Saint-Georges, il a donné une conférence inspirée devant près de cinquante personnes au Déjeuner Bonjour META à l’Auberge Benedict Arnold. Cette conférence était offerte par la Banque Royale du Canada. Puis, il profitait de sa première présence à Saint-Georges pour inciter sur l’importance d’inciter les jeunes beaucerons à se fixer et atteindre leurs objectifs.

Se fixer des buts, en tant qu’athlète de haut niveau est similaire pour tous dans la vie de tous les jours. « Il faut être capable de se fixer des objectifs que ce soit dans les sports, à l’école, dans la vie sociale et au niveau professionnel. Sans objectif, tu ne vas pas loin dans la vie », lance ce dernier.  Il a visité les élèves des écoles Mgr-Léry et Lacroix et des polyvalentes Saint-François et de Saint-Georges.

Il a des résultats probants à l’appui. À ses trois présences aux jeux paralympiques d’Athènes, de Sydney et de Beijing, il a récolté un total impressionnant de 16 médailles, dont huit d’or. En 2008, atteint par un virus à la deuxième journée de compétition, Benoît a tout de même raflé quatre médailles de bronze. Maintenant, il vise les prochains Jeux de Londres en 2012. 

« Ce qui me tient en vie est d’atteindre mon objectif… C’est bien important, c’est que je fais depuis 15 ans. Je me fixe des objectifs chaque année à court, moyen et long terme. Crois en ton rêve et fais en sorte d’y arriver et d’y parvenir en te fixant des objectifs », lance l’athlète qui ne vise rien de moins que de nouvelles marques.

Âgé de 25 ans, il sait que chaque jour compte et il met tous les efforts pour y parvenir. « Je suis vers la fin de ma carrière, mais je suis plus motivé que jamais. J’ai l’impression que ça achève, mais c’est aujourd’hui ou jamais. C’est facile de me lever à 5 h 30 le matin pour aller m’entraîner en piscine. C’est d’être motivé et d’aimer ce qu’on fait. Je me suis toujours fixé des objectifs. C’est important d’avoir des objectifs au quotidien pour être en capable d’aller chercher ton objectif plus loin », raconte Benoît.

Chaque semaine, il doit pratiquer près de quarante heures en piscine et en gymnase pour parfaire sa technique et être de plus en plus rapide. Il se dit bien encadré et bien supporté par toute une équipe d’entraîneurs, de psychologues sportifs et de ses commanditaires, Banque Royale et du gouvernement canadien. En plus, il est aux études pour décrocher un baccalauréat en communication et rêve de devenir un jour chroniqueur sportif.

Entre ses études et ses compétitions, Benoît parcourt le Québec depuis 10 ans en tant que conférencier dans les écoles et plus récemment dans les milieux des affaires. Il en profite ainsi pour faire la promotion du sport paralympique.

Le King Clancy
Le Québécois a reçu samedi soir dernier le prix King Clancy en compagnie de tous les athlètes médaillés des Jeux paralympiques de Beijing. La Fondation canadienne pour les personnes physiquement handicapées (CFPDP) a célébré son 25e Grand Gala de la Saint-Valentin. Ce Gala sert à amasser des fonds, honore les accomplissements de la dernière année et les réalisations des Canadiens ayant un handicap.

Du Patrick Roy à la natation
Ça prend plus que de la passion, de la détermination et du courage pour réussir parlez-en à Benoît qui est né avec un pied bot en 1984. À six ans, sa malformation osseuse de son pied l’a empêché de suivre les traces de son idole de l’époque, Patrick Roy. Puis, il s’est tourné sans succès vers un autre sport, le baseball.

Incapable de s’intégrer à cause de son handicap, un ami, Stéphane, l’a invité à se joindre à son club natation. Benoît s’est donc vu rapidement dans son élément et adhère au Club dès l’âge de huit ans. « J’étais comme un poisson dans l’eau », dit-il.

Quelques années sont passées puis à l’âge de ses 13 ans, il y a eu un déclic. Un reportage à la télévision sur un nageur émérite, Philippe Gagnon, avait lui aussi le même handicap, un pied bot. Il dominait sur la scène sportive paralympique. C’est à ce moment qu’il a décidé de s’inscrire l’année suivante aux jeux canadiens tenus à Sherbrooke. Il a vécu une « fin de semaine magique ». Il a récolté notamment une médaille de bronze et une d’argent. Pour couronner le tout, il a été sélectionné sur l’équipe nationale. C’est à partir de là que sa vie a pris tout un tournant; à l’âge de 14 ans, il fait ses débuts sur la scène internationale aux championnats mondiaux du Comité international paralympique (CIP). Il était de plus avec sa nouvelle idole qui l’a pris sous aile dès ce moment, Philippe Gagnon.

C’était donc le début de rêve qui on connaît son parcours jusqu’à aujourd’hui. Pour demain, bien il se consacre de corps et âme à son sport pour nager de plus en plus vite.

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