Être bien en soi et chez soi
Un Canadien sur cinq sera touché par la maladie mentale au cours de sa vie. Au-delà de cette statistique, ce sont des milliers de personnes qui ont besoin d’un environnement stable et sécuritaire pour arriver à reprendre le contrôle de leur vie et à faire face aux défis du quotidien.
Une étude réalisée récemment pour le compte de la Société d’habitation du Québec (SHQ) démontre que les subventions de 6,9 M$ attribuées aux personnes ayant des problèmes de santé mentale entraînent une réduction des dépenses publiques de 15,9 M$. Ces programmes, qui comptent 1 019 bénéficiaires, permettent de leur éviter de séjourner dans des centres d’hébergement publics qui s’avèrent des recours coûteux pour la population.
Chaque année, ce sont environ 9 M$ qui, grâce aux actions de la SHQ auprès des personnes ayant des problèmes de santé mentale, peuvent être économisés et réinvestis dans d’autres missions de l’État.
Le logement : la clé du rétablissement
En leur offrant un logement stable et adapté à leurs besoins, la SHQ favorise l’intégration sociale des personnes touchées par la maladie mentale. Par la suite, celles-ci deviennent alors moins nombreuses à devenir ou à redevenir itinérantes. Cette forme d’aide leur permet notamment de réduire le nombre d’hospitalisations ainsi que le recours à une multitude de services publics, comme les services policiers et judiciaires.
La SHQ soutient les initiatives des organismes désireux d’aider ces personnes par son programme « AccèsLogis Québec », qui permet la réalisation de projets de logements communautaires et abordables pour des personnes ayant des besoins particuliers en matière d’habitation. Cette aide gouvernementale permet la construction de logements temporaires ou permanents avec services tout en favorisant l’autonomie des bénéficiaires. En date du 28 février dernier, le gouvernement du Québec avait contribué à l’ajout de 1 759 logements abordables destinés à cette clientèle alors que 461 autres logements étaient en cours de réalisation.
La SHQ peut également soutenir cette clientèle à l’aide de son Programme supplément au loyer (PSL), qui permet au locataire de réduire ses dépenses en habitation. Grâce à ce programme, le locataire débourse uniquement 25 % de son revenu en loyer, soit la même somme que pour une habitation à loyer modique (HLM).
Pour les gens qui en bénéficient, ce soutien représente plus qu’un logement : c’est la possibilité d’être de nouveau bien avec eux-mêmes.
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