La Fête des voisins de Sainte-Marie atténuée par le mauvais temps
Le garage d'Alain Lamontagne et Lyne Langlois, transformé en boutique pour la fête des voisins.
Pour les collectionneurs, certaines ventes de garages arboraient un large éventail de films rares.
Mélédie Lebel Laporte, Mélanie Fournier et Marie-Laure Poulin, toute trois participait à la vente de garage collective. Leur endroit de prédilection pour attirer les acheteurs: le stationnement de l'aréna.
Vous avez toujours rêvé de faire rejouer vos vieilles cassettes? Vous trouverez tout le matériel nécessaire dans la majorité des ventes de garages.
Certains y ont vu l'occasion d'exposer leurs propres créations, comme ces pantoufles et ces bas tricotés à la main.
Sainte-Marie a profité de la première fin de semaine du mois de juin pour célébrer la Fête des voisins. Disséminées un peu partout dans la ville, de nombreuses personnes ont exposé leur bric-à-brac pour participer à cette grande vente de garage collective. Cependant, le temps grisonnant a quelque peu freiné les bonnes intentions des Mariverains, qui ont pour la plupart déploré le manque de passants. Qu’à cela ne tienne, la fête se poursuit toujours en ce dimanche, il n’est donc pas trop tard pour découvrir ce que vos voisins cachent dans leurs garages.
Malgré quelques participants déçus du peu de visiteurs, d’autres ont vu passer de nombreux visages, comme le Mariverain, Alain Lamontagne, qui a transformé son garage en véritable boutique pour l’occasion. « Cela fait quatre ans que j’habite ici, et ça fait quatre ans que je participe à la fête. J’ai eu la visite d’une cinquantaine de personnes seulement cette avant-midi », a-t-il commenté. Pour les visiteurs, c’est aussi une belle occasion de parfaire leurs talents de brocanteur, en argumentant sur le prix des objets avec les commerçants.
Le comité d’action de la politique familiale de Sainte-Marie encourage les Mariverains à organiser des activités entre voisins pendant toute la fin de semaine. Ce rapprochement entre concitoyens favorise le sentiment d’appartenance et de sécurité au sein de la communauté. Bien que la fête des voisins ne dure officiellement qu’une fin de semaine, la responsable de l’événement, Julie St-Hilaire, rappelle la possibilité, en tout temps, de se rapprocher de ses compères de voisinages.
Un peu d’histoire
La fête des voisins est un concept français, instauré par un élu de l’arrondissement de Paris, Atanase Périfan. Dans le but de donner un caractère plus humain aux villes, M. Périfan a proposé la tenue de repas entre voisins, au printemps 1999. En 2007, c’est près de 7 millions d’Européens qui participent à la fête, et plus de 28 pays dans le monde.
Au Québec, c’est le Réseau des Villes et Villages qui en est, le promoteur. C’est en 2007 qu’a eu lieu la première édition, alors que 94 municipalités avaient répondu à l’appel. Ici, la fête des voisins adopte plutôt la formule « ventes de garage», que « repas entre voisins », bien que les deux formules soit tout à fait possibles, puisque tout se déroule selon l’initiative des citoyens. Aujourd’hui, en 2010, près de 300 municipalités se sont inscrites à la fête, un record de participation.
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