À la suite de la messe dominicale du 7 novembre dernier, l’église de Beauceville a été le théâtre d’une parade paramilitaire organisée dans le but de souligner le Jour du Souvenir qui aura lieu le 11 novembre prochain. Plusieurs centaines de vétérans, militaires, cadets et citoyens étaient présents afin d’assister à cette vibrante cérémonie.

Cette commémoration a débuté par quelques lectures de prières, envoyés en l’honneur de nos soldats canadiens, tant les défunts et les vétérans que les soldats actuellement enrôlés. Plusieurs militaires et hommes politiques de la région ont déposé des couronnes à l’avant de l’église, afin de souligner l’apport inestimable de ces soldats qui, dans de malheureux cas, ont laissé leur vie pour combattre la tyrannie. François Fecteau, maire de Saint-Georges, était notamment parmi ceux-ci tout comme le député provincial, Janvier Grondin. Notons aussi la présence des maires de Saint-Frédéric, Saint-Alfred et bien sur de Beauceville soit Luc Provençal. Ces derniers ont contribué à la cérémonie du dépôt de couronne accompagné de plusieurs militaires de la région.

La jeune Rachelle Rodrigue, une étudiante de l’école Jésus-Marie de Beauceville a procédé à la lecture d’une lettre écrite par des étudiants natifs de la Normandie. Ces étudiants se sont fait un devoir de partager leur gratitude au peuple canadien, fortement impliqué dans la libération du peuple français, autrefois enchaîné par une Allemagne désireuse de s’étendre. La jeune étudiante a bien su transmettre le message que voulaient passer ces étudiants européens, ce qui fut un moment fort émouvant de la cérémonie. « Toi, qui as laissé ta vie pour sauver la mienne et qui as fait en sorte que j’ai pu grandir dans une Europe libre, je ne saurai te dire combien je te suis reconnaissant », lisait-elle avec justesse.

Notons que le véritable Jour du Souvenir sera souligné le 11 novembre, date exacte de l’Armistice ayant marqué la fin des hostilités de la Première Guerre mondiale. Ce conflit des plus dévastateurs devait être le dernier à prendre une telle envergure, mais le génie humain en aura voulu autrement. À nos soldats, les anciens comme les nouveaux, merci de votre protection, vous êtes dans les prières d’une nation entière.