Saint-Georges souhaite rétablir les faits concernant l'expulsion d'un jeune autiste du terrain de jeux

Par Salle des nouvelles
La Ville de Saint-Georges souhaite réagir et rétablir les faits concernant les informations et commentaires exprimés hier soir en séance du Conseil par des parents d’un enfant souffrant d’autisme.
Elle rappelle qu’un programme d’accompagnement des enfants autistes pour les sorties au terrain de jeux existe depuis plus de 26 ans qui comprend quelques critères :
- l’enfant doit être âgé de 12 ans ou moins,
- le ratio d’enfants par accompagnateur doit être de deux pour un au maximum,
- l’enfant doit être propre,
- l’enfant doit pouvoir s’intégrer au groupe la moitié du temps au minimum.
« Aucun enfant respectant les critères d’accompagnement et dont la demande est faite au mois de mars n’est refusé avant d’en faire l’essai au terrain de jeux », mentionne la Ville par communiqué.
Dans le cas qui a été dénoncé hier soir, la Ville n’est pas en processus d’exclusion permanente du terrain de jeu, mais a demandé aux personnes concernées qu’une ressource spécialisée du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI), dont le ratio est d’un accompagnateur pour un enfant, accompagne l’enfant au terrain de jeux.
Dans le passé, le CRDI a déjà offert ce genre de service. Le Service des loisirs n’a pas eu de retour des personnes à qui cette demande a été signifiée.
Les accompagnateurs
Chaque été, 14 accompagnateurs sont engagés par Saint-Georges pour accompagner 24 enfants de 5 à 12 ans entre 7 h et 18 h. Comme il s’agit d’emplois étudiants, la Ville embauche des jeunes qui étudient en éducation spécialisée, en adaptation scolaire, en psychoéducation ou qui ont une expérience pertinente à l’emploi.
Tous les accompagnateurs embauchés dans les délais reçoivent la formation nationale en accompagnement en loisirs des personnes handicapées d’une durée de huit heures, reçoivent huit heures de formation avec l’Association régionale de loisir pour personnes handicapées (ARLPH), huit heures de formation en premiers soins et 14 heures de formation sur le fonctionnement du terrain de jeux de Ville de Saint-Georges.
L’accompagnateur prend de l’information auprès des parents des enfants qu’il accompagnera durant l’été par téléphone, soit intérêt de l’enfant, stimulant, récompense, fonctionnement et heures de fréquentation du terrain de jeux.
Une demande de subvention d’accompagnement est faite à l’Association régionale de loisirs pour les personnes handicapées au début avril. La subvention est de l’ordre d’environ 3 000 $ sur un budget total de 41 000 $ pour le service d’accompagnement adapté.
En terminant, la Ville tient à mentionner qu’aucune rencontre privée avec les parents n’est effectuée. Les rencontres sont faites avec les intervenants du CRDI, du Centre de réadaptation en déficience physique (CRDP) ou du Centre local de services communautaires (CLSC).
11 commentaires
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Il y a sûrement des cas qui nécessitent du 1 pour 1 surtout dans les premiers jours.
Dans ces situations, les parents doivent travailler eux aussi.
J'aimerais aussi témoigner de l'excellence du service que l'on reçoit en milieu scolaire. L'école accueille notre fille. Le milieu scolaire a mis en place des moyens pour continuer de lui faire vivre pleinement son intégration sociale malgré ses différences et ses comportements parfois inadéquats et ses retards d'apprentissage. Les personnes qui travaillent auprès d'elle la considère comme un enfant avant tout. En espérant que cela donne espoir à la famille. Je suis certaine que la Ville trouvera une solution et que cette situation aura permit de sensibiliser la communauté à la différence...
Je me questionne aussi sur l'information entendue à ce sujet qui disait qu'un enfant de St-Benjamin avait été exclu du terrain de jeux de la Ville de Saint-Georges. Ma question: Pour quelle raison, il avait été inscrit? Les payeurs de taxes de Saint-Georges doivent-ils payer aussi pour les enfants des autres municipalités?
Tu viens de justifier l'abandon du soutien aux handicapés, aux personnes en situation de difficulté et aux minorités visibles avec une seule idée, bravo!
Les payeurs de taxes, comme tu dis, ne paient pas des taxes pour leur propre bien, mais celui de la collectivité.
La social-démocratie est vraiment morte quand je me fie à ce genre de messages.
Pour revenir au sujet, je crois qu'il faut voir une différence entre le fait de rejeter un enfant et celui d'avouer que nous n'avons pas les ressources pour lui permettre de profiter des activités offertes. Ça peut sembler cruel, mais c'est pour le bien de l'enfant (et éviter des poursuites si le personnel n'est pas formé pour intervenir avec les personnes vivant cette réalité).