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Saint-Georges souhaite rétablir les faits concernant l'expulsion d'un jeune autiste du terrain de jeux

durée 17h04
14 juillet 2015
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Par Salle des nouvelles

La Ville de Saint-Georges souhaite réagir et rétablir les faits concernant les informations et commentaires exprimés hier soir en séance du Conseil par des parents d’un enfant souffrant d’autisme.

Elle rappelle qu’un programme d’accompagnement des enfants autistes pour les sorties au terrain de jeux existe depuis plus de 26 ans qui comprend quelques critères :

  • l’enfant doit être âgé de 12 ans ou moins,
  • le ratio d’enfants par accompagnateur doit être de deux pour un au maximum,
  • l’enfant doit être propre,
  • l’enfant doit pouvoir s’intégrer au groupe la moitié du temps au minimum.

« Aucun enfant respectant les critères d’accompagnement et dont la demande est faite au mois de mars n’est refusé avant d’en faire l’essai au terrain de jeux », mentionne la Ville par communiqué.

Dans le cas qui a été dénoncé hier soir, la Ville n’est pas en processus d’exclusion permanente du terrain de jeu, mais a demandé aux personnes concernées qu’une ressource spécialisée du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI), dont le ratio est d’un accompagnateur pour un enfant, accompagne l’enfant au terrain de jeux.

Dans le passé, le CRDI a déjà offert ce genre de service. Le Service des loisirs n’a pas eu de retour des personnes à qui cette demande a été signifiée.

Les accompagnateurs

Chaque été, 14 accompagnateurs sont engagés par Saint-Georges pour accompagner 24 enfants de 5 à 12 ans entre 7 h et 18 h. Comme il s’agit d’emplois étudiants, la Ville embauche des jeunes qui étudient en éducation spécialisée, en adaptation scolaire, en psychoéducation ou qui ont une expérience pertinente à l’emploi.

Tous les accompagnateurs embauchés dans les délais reçoivent la formation nationale en accompagnement en loisirs des personnes handicapées d’une durée de huit heures, reçoivent huit heures de formation avec l’Association régionale de loisir pour personnes handicapées (ARLPH), huit heures de formation en premiers soins et 14 heures de formation sur le fonctionnement du terrain de jeux de Ville de Saint-Georges.

L’accompagnateur prend de l’information auprès des parents des enfants qu’il accompagnera durant l’été par téléphone, soit intérêt de l’enfant, stimulant, récompense, fonctionnement et heures de fréquentation du terrain de jeux.

Une demande de subvention d’accompagnement est faite à l’Association régionale de loisirs pour les personnes handicapées au début avril. La subvention est de l’ordre d’environ 3 000 $ sur un budget total de 41 000 $ pour le service d’accompagnement adapté.

En terminant, la Ville tient à mentionner qu’aucune rencontre privée avec les parents n’est effectuée. Les rencontres sont faites avec les intervenants du CRDI, du Centre de réadaptation en déficience physique (CRDP) ou du Centre local de services communautaires (CLSC).

commentairesCommentaires

11

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  • M
    Manon
    temps Il y a 9 ans
    Les gens autistes sont très attachant et sont très affectueux et démonstratif... ils ont les mêmes droits que les autres... les autres ont beaucoup à apprendre des autistes... Je suis tous a fait daccord qu'il cri au scandale quand il sont exclus
  • P
    parent
    temps Il y a 9 ans
    Ils ne sont pas exclus, je crois que nos étudiants-moniteurs font leur gros possible avec la formation reçue. Que le CRDI et le milieu de la santé pour lequel nous payons beaucoup d'impôt les supportent mieux et fournissent des accompagnateurs lorsque cela est requis.
  • V
    Valérie
    temps Il y a 9 ans
    Se faire mettre dehors après 6 jours c'est pas laisser une chance a l'enfant!
  • D
    Déçus
    temps Il y a 9 ans
    Je crois que le gros du problème est que la ville se borne à se limiter à un ration de 1 accompagnateur pour 2 enfants.
    Il y a sûrement des cas qui nécessitent du 1 pour 1 surtout dans les premiers jours.
    Dans ces situations, les parents doivent travailler eux aussi.

  • LDLM
    L'envers de la médaille
    temps Il y a 9 ans
    C'est moi ou il y en a qui ont peser sur le piton panique vite au nom des PERSONNES HANDICAPÉS???? De un, quand il y a quelques choses a rendre public comme arriver au conseil de ville en gang, ca devrait être parce qu'il y a eu démarche direct avec autruit avant. Dans le cas présent, on s'entend qu'aucune démarche direct avec le maire qui est très présent dans notre ville, n'a été faites part les parents et le l'organisme CRDI. Pourquoi???? le texte ne le dit pas et même la maman en entrevue ce matin à COOL FM n'a pas cru bon de mentionné si une démarche avait été faites. J'ajouterais que si un enfant demande un attention particulière et que je serais la maman, je souhaiterait plus qu'une petite formation donné à un étudiant qui fait son possible avec un salaire d'emploi d'été.je souhaiterais plus une personne attitré pour la situation et pas juste pour le terrain de jeu mais le petit garcon doit surement aller à l'école???? Une personne qui a étudier des années dans ce domaine et qui a des compétence pour travailler avec l'enfant à ce qu'il développe des compétences malgré un handicap. Je trouve que l'histoire laisse a désirer malgré le fait que celui qui paie psychologiquement c'est l'enfant. L'organisme qui a accompagné les dizaine de parent lors du conseil de ville, a faites quoi lui???? Est ce qu'il aurait pu conseiller les parents mieux que d'aller crier haut et fort??? Est ce que c'est pas leur mandat de les orienté dans la situation que vivent les parents??? C'est pas eux qui devrait justement fournir une personne compétente au lieu de juste donner des formation qui a mon avis n'aurait rien changer au résultat, car avouons le chaque enfant est différent et que ce soit l'autisme, Trisomie ou juste le TDH, c'est pas évident. Bref, je n'ai rien contre le fait de dénoncer quelque chose qui vous parait croche, mais en ayant juste essayer d'entrer en contact avec qui de droit, les affaires se regleraient plus vite au lieu d'avoir une communiquer de presse pour se justifier car au début l'histoire sortait comme si ville St-Georges voudrait pas des enfants différents. Ce qui est a mon avis FAUX SUR TOUT LA LIGNE
  • F
    Fleitz
    temps Il y a 9 ans
    Cela à le mérite d'être clair.
  • E
    Evelyne
    temps Il y a 9 ans
    La difficulté de trouver des accompagnateur pour un enfant différent est une réalité non contestable. Pour avoir des services adaptés aussi. En avez -vous seulement une petite idée ???? Il faut bien sur par contre faire des démarches et aller voir les solutions qui peuvent êtres mises en place avant de dénoncer une injustice ou un manque de collaboration des autorités en place. Je crois que certains parents, épuisés d'avoir à se battre quotidiennement pour que leur enfant fonctionne bien et que la vie soit juste "fonctionnelle", sont épuisés et prennent les grands moyens pour être certain qu'ils auront des services... J'admet que ll faut toujours chercher des solutions avant de monter aux barricades mais se battre quotidiennement peut user le jugement et la patience...
  • C
    C.F.
    temps Il y a 9 ans
    Je suis une maman d'une fillette handicapée. Elle fréquente le terrain de jeu de la Ville de Saint-Georges depuis quelques années. Nous avons une monitrice en or qui travaille auprès d'elle. Elle est excellente dans son approche et ses interventions. Les problèmes de comportement peuvent être impressionnants mais avec le support du CRDI, on arrive à trouver des solutions. Il demeure que ces enfants ont besoin d'une période d'adaptation.
    J'aimerais aussi témoigner de l'excellence du service que l'on reçoit en milieu scolaire. L'école accueille notre fille. Le milieu scolaire a mis en place des moyens pour continuer de lui faire vivre pleinement son intégration sociale malgré ses différences et ses comportements parfois inadéquats et ses retards d'apprentissage. Les personnes qui travaillent auprès d'elle la considère comme un enfant avant tout. En espérant que cela donne espoir à la famille. Je suis certaine que la Ville trouvera une solution et que cette situation aura permit de sensibiliser la communauté à la différence...
  • C
    Chantal
    temps Il y a 9 ans
    Je comprends bien que la Ville de Saint-Georges, (donc, nous les payeurs de taxes de la Ville) investit 38000,00$ pour le service offert aux enfants ayant des besoins particuliers. Ce qui est tout à fait normal. Par contre la Ville (donc les payeurs de taxes) doit-elle satisfaire TOUS les besoins de la population? Pour les besoins plus particuliers peut-être que d'autres organisations seraient plus en mesure de le faire et ont probablement comme mission de répondre à cette demande.
    Je me questionne aussi sur l'information entendue à ce sujet qui disait qu'un enfant de St-Benjamin avait été exclu du terrain de jeux de la Ville de Saint-Georges. Ma question: Pour quelle raison, il avait été inscrit? Les payeurs de taxes de Saint-Georges doivent-ils payer aussi pour les enfants des autres municipalités?
  • M
    Mike
    temps Il y a 9 ans
    Chantal... un enfant d'une autre municipalité ... paie plus cher les services... justement parce qu'il vient d'un autre municipalité... et les parents d'enfants handicapés de St-Georges paie des taxes EUX-AUSSI
  • E
    Exilé
    temps Il y a 9 ans
    @Chantal
    Tu viens de justifier l'abandon du soutien aux handicapés, aux personnes en situation de difficulté et aux minorités visibles avec une seule idée, bravo!

    Les payeurs de taxes, comme tu dis, ne paient pas des taxes pour leur propre bien, mais celui de la collectivité.

    La social-démocratie est vraiment morte quand je me fie à ce genre de messages.

    Pour revenir au sujet, je crois qu'il faut voir une différence entre le fait de rejeter un enfant et celui d'avouer que nous n'avons pas les ressources pour lui permettre de profiter des activités offertes. Ça peut sembler cruel, mais c'est pour le bien de l'enfant (et éviter des poursuites si le personnel n'est pas formé pour intervenir avec les personnes vivant cette réalité).
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