Restructuration majeure à venir pour les Fabriques de Beauce-Sartigan et des Abénaquis
D’ici 2020, le nombre de Fabriques sur le territoire de l’Unité Pastorale Beauce-Sartigan-Abénaquis pourrait passer de douze à moins de trois dans le cadre des Communions de Communautés, en d’autres mots des fusions, visant entre autres une restructuration de ces entités administrative au sein du Diocèse de Québec.
« Nous en sommes au début du processus. Le but c’est d’en venir à une, deux ou peut-être trois Fabriques. Toutefois, nous ne sommes pas encore décidés sur le nombre. Il faudra analyser chaque possibilité d’abord », indique Jean-François Poulin, directeur administratif de l’Unité Pastorale Beauce-Sartigan-Abénaquis.
Afin d’éclairer les personnes qui auront à prendre des décisions dans ce processus, un document faisant état de la santé des bâtiments, soit les presbytères et les églises, devrait être livré à ces derniers aux alentours de la mi-septembre en ce qui concerne les Paroisses l’Assomption de la B.V.M. et de Saint-Georges. Ces documents sont déjà existants pour certaines Paroisses de l’Unité Pastorale, mais devront probablement être mis à jour dans certains cas.
Présentement, les douze Fabriques qui font partie de l’Unité pastorale Beauce-Sartigan et des Abénaquis sont les suivantes : L’Assomption de la Bienheureuse Vierge-Marie (B.V.M.), Saint-Georges, Saint-Simon-les-Mines, Notre-Dame-de-la-Providence, Saint-Philibert, Saint-Jean-de-la-Lande, Saint-René-Goupil, Saint-Côme-Linière, Saint-Prosper, Sainte-Aurélie, Saint-Zacharie et Saint-Benjamin.
Une fois fusionnées, la ou les structures restantes auront à administrer plus qu’une église et cimetière, contrairement au modèle actuel où une Fabrique gère une église et un cimetière.
Rappelons que les Fabriques fonctionnent sur un modèle semblable à celui des corporations. Composées d’un curé, d’un président, d’un conseil d’administration (6 marguillers) élu lors d’une Assemblée de Paroissiens, celles-ci ont comme principale tâche d’administrer les biens matériels de l’Église catholique sur les territoires qu’elles occupent. Tout ce regroupement forme l’assemblée de Fabrique.
Pas de fermeture d’église à court terme
À Saint-Georges, des rumeurs persistantes font état d’une fermeture prochaine de l’église l’Assomption ou de celle de Saint-Georges. Cependant, Jean-François Poulin, qui est directement concerné par un tel type de décision, réfute ces allégations à l’heure actuelle selon les données objectives qu’il a en main.
« Le but n’est pas de fermer des églises dans le présent processus, mais de tout restructurer au niveau administratif et au niveau des bâtiments ensuite via le Plan directeur immobilier qu’il faudra préparer à l’aide des carnets de santé de ces dits bâtiments », explique-t-il. « Je comprends l’inquiétude des gens par rapport aux fermetures possibles d’églises dans notre milieu en tant que lieu de culte. Cependant, si l’état de nos églises est bon à la suite du rapport [qui sera émis aux alentours de la mi-septembre pour celle de l’Assomption de la BVM et de Saint-Georges], on va tout faire pour les garder, mais certainement pas au détriment des autres communautés ou des besoins réels du milieu en matière de lieu de culte. Il faut être réaliste, surtout dans un contexte où les revenus des fabriques sont en baisse », ajoute-t-il.
« Dans tout cela, c’est important que les paroissiens comprennent qu’il faut se prendre en main en tant que communauté pour justement garder les églises en vie. La Paroisse Saint-Benjamin en est un exemple parfait actuellement. Les paroissiens et l’assemblée de Fabrique font tout ce qu’ils peuvent là-bas pour sauver leur église, leur patrimoine », conclut M. Poulin.
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