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Nos conseils pour renforcer la sécurité des travailleurs sur les chantiers

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6 juin 2017
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C'est un sujet qui fâche, car, dans la plupart des cas, les accidents de chantier peuvent être évitables. La sécurité des chantiers au Québec est régulièrement dénoncée par les associations et les syndicats. Que faire lorsqu'on est responsable d'un chantier pour renforcer la sécurité ?

La sécurité sur les chantiers : un sujet sensible

La sécurité sur les chantiers est un sujet d'actualité brûlant. L’Association des travailleurs de la signalisation routière du Québec (ATRSQ) a, par exemple, récemment réclamé une campagne de sensibilisation à destination des automobilistes.

« Au Québec, quand un automobiliste frappe un signaleur, c’est 133 $ et trois points d’inaptitude », a ainsi fustigé le président de l'ATRSQ en février 2017, ajoutant que « la loi du corridor routier n’est pas respectée envers les installateurs de chantiers ».

En 2014-2015 le chantier du CHUM à Québec avait défrayé la chronique avec ses multiples accidents de chantier (55 rien que pour l'année 2014!).

En 2016, la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a annoncé une année record pour les accidents de chantiers. Le nombre de travailleurs tués sur les chantiers de construction du Québec a en effet doublé l'an passé.

L'industrie de la construction est la plus fortement touchée, avec 1 travailleur sur 4 décédé en 2016.

Quelles solutions existent pour protéger les travailleurs ?

Sur la route, 8 radars photo sont utilisés pour surveiller les chantiers montréalais et environ 150 chantiers bénéficient de protection policière.

Le vêtement jaune-vert-fluo pleine grandeur s'impose de plus en plus pour une meilleure visibilité des signaleurs routiers. Des panneaux équipés de lumières à DEL ainsi que des signaleurs automatisés font également partie de la panoplie du travailleur sur la route.

Pour les travailleurs exposés aux chutes (de toit, d'échafaudage, etc.), un garde-corps standard amovible qui a la particularité d'être fabriqué au Québec permet de limiter les risques tout en étant facilement transportable.

En Ontario, un programme approuvé de formation pour le travail en hauteur est imposé jusqu'au 1er octobre 2017 aux personnes utilisant les systèmes suivants :

  • système de retenue
  • dispositif de limitation de chute
  • dispositif anti-chute
  • filets de sécurité
  • ceintures de travail

En août 2016, l'Alberta fêtait sa millionième formation obligatoire dans le même esprit.

La CSST stipule que tout bâtiment de plus de 3 mètres (10 pi) de haut, et dont une maintenance sur le toit est requise à moins de 2 mètres de la périphérie du toit, doit avoir une protection anti-chute.

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