Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

D'où viennent les résolutions du Nouvel An?

durée 04h00
1 janvier 2019
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Maude Ouellet
email
Par Maude Ouellet, Journaliste

Près de la moitié de la population prend des résolutions du Nouvel An. Cette pratique peut sembler banale aujourd’hui, mais il s’agit pourtant d’une tradition millénaire que l’on doit aux Babyloniens. 

Origines de la tradition 2000 ans avant Jésus-Christ, les Babyloniens célébraient la fête d’Akitu qui marquait l’arrivée de la nouvelle année au mois de mars, lors de l’équinoxe du printemps. Les festivités s’étendaient sur 12 jours pendant lesquels on réaffirmait sa loyauté au souverain en place. Les paysans faisaient voeu de redonner les outils agricoles empruntés à leur propriétaire ou encore de payer leurs dettes, ce qui leur permettait d’éviter la colère des dieux. 

Tout comme les Babyloniens, les Romains célébraient la nouvelle année au mois de mars, mais le réformateur Jules César décida de porter le premier de l’an au 1er janvier. Le mot « janvier » fait référence au dieu Junus représenté par deux visages, l’un regardant vers l’arrière, ce qui symbolise le passé, et l’autre vers l’avant, soit l’avenir. Lors de la nouvelle année, les Romains lui faisaient des promesses. 

Bien que l’on ne puisse pas dire que les festivités du Nouvel An découlent directement des traditions romaines, le désir de recommencer à neuf est récurrent dans l’histoire occidentale. 

Comment garder ses résolutions ?

Pour la plupart des Occidentaux, les résolutions sont axées sur l’amélioration de soi. Bien que 50% de ceux qui prennent des résolutions soient convaincus de pouvoir les garder, seulement 12% réussissent à le faire. Ce mince pourcentage n’est pas surprenant lorsqu’on considère que 35% des résolutions non tenues sont dues au fait qu’elles étaient d’emblée trop ambitieuses, alors que 23% des autres répondants admettent qu’ils les ont tout simplement oubliées. 

Le désir de changer seul ne semble pas être suffisant pour tenir les promesses que l’on se fait. Il faut que les nouvelles habitudes puissent perdurer. Joe Ferrari, professeur de psychologie à l’université DePaul à Chicago croit que pour tenir ses résolutions, il faut en parler à son entourage. Si on suit sa logique, lorsqu’il n’y a aucun compte à rendre, il est alors plus facile de délaisser les nouvelles habitudes prises. 

Selon Michael Kitchens, professeur assistant de psychologie, il faudrait plutôt favoriser une ou deux résolutions, plutôt que d’en faire une liste. Selon lui, l’objectif à atteindre doit être précis. Par exemple, plutôt que de se fixer comme but de perdre du poids, il faudrait se dire que l’on va « perdre 5 kilos d’ici le 1er avril ». Ainsi, les changements seraient quantifiables et par le fait même, vérifiables. Les résolutions choisies doivent être réalistes et il faudrait dresser un bilan des améliorations le plus souvent possible. 

Une chose est certaine, que l’on réussisse à maintenir ses résolutions ou pas, il est rassurant de voir que l’humain cherche toujours à devenir meilleur. 

Quelques résolutions populaires

  • Perdre du poids (une résolution qui toucherait 12% de ceux qui en prennent) 
  • Devenir une meilleure personne
  • Se remettre en forme
  • Améliorer ses finances
  • Obtenir une promotion 
  • Fonder une famille 
  • Se faire de nouveaux amis
  • Partir en voyage 
  • Parfaire son éducation 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 12h00

Don de 3 500 $ au Gîte de Saint-Isidore 

La Fondation Le Crépuscule vient d'octroyer une aide  financière de 3 500 $ au Gîte de Saint-Isidore, un établissement de résidences adaptées pour personnes âgées autonomes.  Ce soutien permettra de doter les installations d’un défibrillateur ainsi que d’une chaise Évacu-track, deux équipements essentiels pour assurer la sécurité et le bien-être ...

Publié le 3 juillet 2025

L'Église Saint-Georges désignée comme site jubilaire

L'église Saint-Georges a été désignée comme église jubilaire par le diocèse de Québec, dans le cadre de l'Année Sainte 2025, que l'on identifie comme le jubilé. C'est ce qu'a partagé l'abbé Alain Pouliot, de la paroisse de Saint-Georges-de-Sartigan, lors d'une entrevue vidéo avec EnBeauce.com. Dans les faits, cela veut dire que le lieu sert ...

Publié le 2 juillet 2025

Moisson Beauce veut offrir aux enfants la chance d'apprendre le ventre plein

Dès la prochaine rentrée scolaire, quatre écoles de la région bénéficieront du programme Cantine pour tous grâce à Moisson Beauce. Cette initiative novatrice vise à offrir des dîners sains, abordables et sans stigmatisation aux enfants du primaire. Ainsi, les écoles participantes sont: l’école Grande Coudée à Saint-Martin, l’école Harmonie à ...

app-store-badge google-play-badge