Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Premier mardi d'avril

L’AFEAS réclame une Journée nationale du travail invisible

durée 11h00
20 février 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Sylvio Morin
email
Par Sylvio Morin, Chef des nouvelles

L'Association féminine d'éducation et d'action sociale (AFEAS) réclame encore cette année que la premier mardi d'avril soit promu au Québec et au Canada comme Journée nationale du travail invisible.

Le chapitre de Saint-Georges, avec sa toute nouvelle présidente, Josette Labbé, fait partie de cet ensemble qui demande, depuis déjà vingt ans, que ce travail non rémunéré des proches-aidants et des bénévoles « fait par amour et par devoir » obtienne une reconnaissance publique.

« C'est très important que cette reconnaissance puisse se faire car sans ce travail invisible, non rémunéré, notre société ne pourrait pas survivre. Il faut que la population puisse être sensibilisée à cet état de fait », de dire Mme Labbé qui a elle-même dû quitter son emploi pour s'occuper de sa mère.

Et dans la très majorité des cas, ce sont les femmes qui assurent cette tâche et qui doivent faire les sacrifices importants pour maintenir un environnement sain pour la famille.

Comme de mettre sa vie professionnelle entre parenthèses le temps d’élever ses enfants et de les amener à une certaine autonomie; de s'occuper d’un enfant handicapé où le parent impliqué se voit confronter aux listes d’attentes pour tous les services requis par sa situation; d'accompagner et soigner les personnes les plus vulnérables de notre société.

C’est aussi le travail des stagiaires qui sont dans l’obligation de travailler gratuitement afin d’obtenir un diplôme, dans le cadre d’un stage non-rémunéré, généralement dans des domaines traditionnellement féminins. De même, cela inclut les milliers de personnes bénévoles qui sont partout, se rendant utiles dans tous les milieux.

Pour toutes ces raisons, l’AFEAS, qui défend depuis 1966 l’autonomie des femmes dans le respect de leurs choix et fait la promotion de l’égalité pleine et entière entre les femmes et les hommes, réclame que le premier mardi d’avril soit officiellement décrété par les gouvernements Journée nationale du travail invisible, afin que ce travail indispensable constitue un élément décisionnel dans toutes les responsabilités gouvernementales.

« C'est la moindre des choses pour rappeler une fois par année l'importance de cet investissement humain », de faire remarquer Mme Labbé

 

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


24 avril 2024

Opération Enfant Soleil soutient deux projets en Beauce

Cette année, sept projets pour le mieux-être des enfants seront implantés en Chaudière-Appalaches, dont deux en Beauce, grâce au soutien de l'organisme Opération Enfant Soleil (OES).  D'abord, l'Hôpital de Saint-Georges recevra 22 200$ pour l'achat de deux lampes de photothérapie, qui servent à traiter et à prévenir la jaunisse chez l’enfant. ...

24 avril 2024

La Société des alcools du Québec en grève pour deux jours

Les succursales de la Société des alcools du Québec (SAQ) à Saint-Georges, Beauceville et La Guadeloupe sont affectées par une grève depuis ce mercredi 24 avril, qui durera deux jours. Le syndicat SEMB-SAQ se concentre sur la lutte contre la précarité d'emploi exacerbée par la trop grande présence de contrats à temps partiel, au sein de cette ...

24 avril 2024

La ressource «Aire ouverte» dresse un premier bilan positif

Dix-huit mois après son ouverture officielle, la ressource Aire ouverte du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches, située à Saint-Georges, peut affirmer que les services offerts aux jeunes de 12 à 25 ans répondent aux besoins exprimés et aux problématiques qu’ils rencontrent dans leur vie quotidienne. « La ...