Entre 30 à 40 personnes ont manifesté calmement leur désapprobation de l'entrée en vigueur du couvre-feu en se réunissant ce soir dans le stationnement du centre des congrès Le Georgesville à Saint-Georges.
Le petit groupe, constitué autant d'hommes que de femmes âgés entre 20 et 35 ans environ, s'est formé à compter de 19 h 30 alors que cinq véhicules de la Sûreté du Québec se trouvaient sur place.
Deux jeunes manifestantes, qui ne se sont pas identifiées, ont confié à notre journaliste, Léa Arnaud, qu'elles s'opposaient non seulement au couvre-feu, mais à toutes les mesures (port du couvre-visage, distanciation, etc.) adoptées par le gouvernement depuis le début de la pandémie. « C'est comme si on sortait de prison », a dit l'une d'eux. « On nous traite comme des enfants de maternelle », de faire remarquer l'autre.
À l'approche des 20 h, les opposants ont toutefois commencé à se disperser pour retourner sagement à la maison.
Les policiers ont alors complètement fermé les accès au stationnement du Georgesville. Il n'y a eu aucune interpellation, ni arrestation.
L'invitation à tenir la manif se trouvait sur la page Facebook d'un groupe qui s'identifie comme Action Coordination, « une initiative collective non-partisane visant à coordonner et promouvoir les actions et manifestations pacifiques à travers le Québec et le Canada, relativement à la protection de nos droits et libertés », peut-on lire sur le compte du collectif.
Une autre organisation, Les Bracelets bleu[sic] de la Liberté était également associée à l'initiative. s'affichant comme un groupe... d'artisanat!
Avec la collaboration de Léa Arnaud.