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Maladie de Lyme : comment se prémunir contre les tiques?

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1 juin 2021
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Benjamin Richer
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Par Benjamin Richer, Journaliste

L’arrivée de l’été rime souvent avec activités extérieures comme de la randonnée, du camping ou un bon pique-nique entre amis. Il faut toutefois encore cette année faire attention aux tiques qui pourraient être porteuses de la maladie de Lyme.

Chaque année, plus d'une centaine de personnes contractent la maladie de Lyme au Québec, et ce nombre tend à augmenter. Cette infection est transmise à l’humain par une tique porteuse d’une bactérie, Borrelia burgdorferi.

La maladie de Lyme peut provoquer une rougeur sur la peau, des maux de tête, de la fièvre, de la fatigue et des douleurs musculaires et articulaires. Elle peut également entraîner des conséquences plus graves comme de l’arthrite ou des troubles du système nerveux si elle n’est pas traitée à temps.

Facile à prévenir

La bonne nouvelle, c’est que quelques précautions simples permettent de prévenir cette maladie :

  • Rester dans les sentiers entretenus afin d’éviter le contact avec les tiques qui se tiennent généralement dans les herbes hautes et les arbustes;
  • Appliquer un chasse-moustiques sur sa peau (contenant du DEET ou de l’icardine) selon les recommandations du fabricant ou encore porter des vêtements qui couvrent la peau lorsque la température le permet;
  • Examiner son corps, celui de ses enfants et des animaux de compagnie au retour à la maison pour localiser et retirer les tiques qui pourraient s’être attachées à la peau.

Comment la retirer ?

Plus la tique reste longtemps en contact avec la peau, plus le risque de contamination augmente. 

Il est possible d’utiliser une pince fine aux extrémités pointues (pince à écharde) pour extraire la tique de la peau. Placez la pince le plus près possible de la surface de la peau et, avec un mouvement sûr et continu, tirez la tique perpendiculairement à la peau sans tourner.

Il faut toutefois éviter d’écraser ou de perforer la tique, ce qui augmente le risque de contamination. Si une petite partie de la tique est restée dans la peau, retirez-la avec la pince – elle ne peut plus transmettre la bactérie. Lavez les mains et le site de la piqûre avec de l’eau et du savon après avoir retiré la tique.

Pour savoir comment s’y prendre, consultez le site Web prévu à cet effet au quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/sante-et-environnement/retrait-dune-tique-en-cas-de-piqure.

Traitements possibles

Le risque de contracter la maladie augmente lorsque la tique reste accrochée à la peau pendant plus de 24 heures. La maladie peut en revanche être traitée grâce à un antibiotique.

Dans le doute, il est possible de l’obtenir rapidement en prophylaxie, c'est-à-dire en guise de prévention. Les pharmaciens peuvent désormais le prescrire dans les cas où la tique est logée ou aurait piqué une partie du corps fréquemment infectée. Elle doit être accrochée à la peau pendant au moins 24 heures.

Réalité dans la région

Une douzaine d’espèces de tiques sont présentes au Québec. La seule espèce qui peut transmettre la maladie de Lyme au Québec et dans le nord-est de l'Amérique du Nord est la tique Ixodes scapularis, aussi appelée « tique du chevreuil » ou « tique à pattes noires ».

Comme les tiques peuvent être transportées par des oiseaux, elles se trouvent dans presque toutes les régions du Québec. Toutefois, les tiques ne sont pas toutes porteuses de la bactérie.

Le plus grand risque de contracter la maladie de Lyme est présent dans les secteurs où des populations de tiques à pattes noires porteuses de Borrelia burgdorferi sont établies. Au Québec, selon les données de surveillance disponibles, ces populations de tiques sont établies dans les zones suivantes :

  • le nord et l'ouest de l'Estrie;
  • une grande partie de la Montérégie;
  • le sud-ouest de la région de la Mauricie-et-Centre-du-Québec;
  • le sud-ouest de l’Outaouais.

Cependant, il faut rester vigilant, car des analyses récentes du CISSS de Chaudière-Appalaches indiquent que, si le risque est faible dans la région, il y tout de même a présence de tiques de l’espèce Ixodes scapularis dans certaines municipalités.

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