Chaudière-Appalaches et Estrie
Plus de 200 paramédics toujours sans contrat de travail
Plus de 200 techniciens ambulanciers paramédics, attachés à la région de Chaudière-Appalaches et de l’Estrie, sont toujours sans contrat de travail, deux ans et demi après l'expiration de leur convention collective.
C’est le constat désarmant que dresse le président du Syndicat TASBI qui les représente, Christian Duperron, en présentant l’état de la situation actuelle de la négociation.
Récemment, le Conseil du Trésor s’est entendu avec près de la moitié des paramédics œuvrant au Québec, et ce, sur la base d’une convention collective d’une durée de trois ans. Pour l’autre moitié des paramédics, dans laquelle se retrouvent les membres de TASBI, « le gouvernement tente d’imposer des conditions de travail qui peuvent être discriminatoires qui ne tiennent pas compte des particularités des régions comme Chaudière-Appalaches et l’Estrie », a indiqué M. Duperron par voie de communiqué de presse.
Il signale que pour les grands centres comme Montréal et Québec, les paramédics se sont vu offrir une prime d’exposition clinique et que, pour d’autres régions plus éloignées, comme la Côte-Nord, les paramédics ont vu leur prime d’éloignement être bonifiée, alors que le gouvernement Legault n’offre rien de particulier aux paramédics des autres régions.
Pour le président Duperron, il n’est pas question que ses membres se voient imposer des disparités salariales qui ne tiennent pas compte de ces éléments, d’autant que cette disparité de traitement favorise notamment le départ de paramédics vers les grands centres, en raison d’une différence salariale marquée.
Parmi les demandes importantes du Syndicat TASBI, celui de régler la problématique des horaires de faction « qui ont des effets directs sur la qualité et la rapidité des services à rendre à la population », a rappelé Christian Duperron.
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