Financement du filet social
Grande manifestation des groupes communautaires

Par Salle des nouvelles
Des centaines d’organismes communautaires, dont plusieurs du territoire de Chaudière-Appalaches, se sont retrouvés jeudi dans les rues de Montréal dans le cadre d’une manifestation nationale visant à réclamer haut et fort un prochain gouvernement s’engageant pour le filet social.
« Malgré toutes les crises qui touchent la population du Québec aujourd’hui, on constate amèrement le désengagement envers le filet social. Plus que jamais, il est temps d’investir pour un filet social fort en soutenant adéquatement l’action communautaire autonome et en investissant massivement dans les services publics et les programmes sociaux », a dénoncé Murielle Létourneau, directrice de la Table régionale des organismes communautaires de Chaudière-Appalaches (Trocca).
« Comme toujours, le mouvement communautaire tient à bout de bras le filet social, mais on ne peut plus y arriver seul, a signalé de son côté Naélie Bouchard-Sylvain du Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches. Il est important de rappeler aux partis politiques que les organismes communautaires sont toujours confrontés à un important sous-financement, et ce malgré les récents investissements. Omettre de financer adéquatement le communautaire, c’est inévitablement s’assurer de laisser des citoyennes et des citoyens derrière. »
Le comité régional Engagez-vous de Chaudière-Appalaches tient à souligner qu’il est urgent de réinvestir massivement dans les services publics et les programmes sociaux qui sont indispensables pour le respect des droits humains et essentiels pour assurer à toutes et tous un niveau de vie décent.
« Le prochain gouvernement devra mener une audacieuse réforme fiscale mettant davantage à contribution les entreprises et les ménages les plus riches. Des solutions existent pour renforcer et financer massivement le filet social et il faut avoir le courage politique de le faire. Il est intolérable que le gouvernement se prive des moyens nécessaires pour réinvestir dans le bien commun », évaluent les porte-parole des organismes communautaires.
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