Un coup de pédale dans la bonne voie pour une piste cyclable dans Robert-Cliche
Le conseil des maires de la MRC Robert-Cliche a désigné Daniel Chaîné, directeur général du CLD, Gilbert Caron, directeur général de la MRC et Janvier Grondin, député de Beauce-Nord pour faire avancer le dossier de la piste cyclable sur le territoire. Le comité a rencontré la presse pour la première fois ce 28 mai dernier.
Ce nouveau comité devient ainsi le porte-parole officiel pour coordonner les interventions du projet qui suscite beaucoup d’intérêt dans le milieu. Les membres du comité ont rencontré le 22 mai les hauts fonctionnaires du ministère des Transports à Québec afin de s’informer de l’état d’avancement de la vente du réseau Québec Central. Cette rencontre, qui a eu lieu le 22 mai dernier, a permis au comité de se positionner dans ce dossier fort complexe qui est entre les mains d’un syndic. Celui-ci reçoit des offres d’acquisition jusqu’au 2 juin prochain et celles-ci seront remises au tribunal où le juge tranchera parmi les propositions. «Cette date sera probablement étirer jusqu’à la fin juin. Ça va prendre plusieurs semaines avant qu’une décision soit prise par le tribunal. Je crois que cela peut arriver vers octobre», laissé sous-entendre Gilbert Caron.
«Nous avons eu la confirmation que le ministère des Transports est intéressé à acquérir le réseau du Québec Central et, si tel est le cas, le tronçon Vallée - Lac-Frontière serait démantelé. Par la suite, le ministère pourrait nous louer l’emprise avec un bail à long terme pour réaliser notre projet de piste cyclable» a mentionné Daniel Chaîné.
Position du comité
Le comité du CLD Robert-Cliche appuie le ministère dans ses démarches pour l’acquisition du réseau Québec Central. Le comité souhaite louer le tronçon reliant la section de la MRC Robert-Cliche pour réaliser le projet directement sur l’emprise ferroviaire.
Selon M. Grondin, la position du ministère de conserver cette emprise après un éventuel démantèlement semble fort logique compte tenu qu’il est actuellement impossible de prédire les besoins de transport dans les 50 ou 100 prochaines années. En d’autres termes, si le transport ferroviaire devient une nécessité et si ce tronçon s’avérait rentable dans le futur, le ministère serait propriétaire et pourrait réactiver le tronçon Vallée – Lac-Frontière.
Toutefois, d’autres groupes auraient déposés des offres d’achat du Québec-Central à la connaissance de M. Caron. Cela aura une incidence majeure sur la réalisation d’un tel tronçon. Les coûts estimés du projet de piste cyclable en Beauce coûtera entre 3 millions $ et 4 millions $ si le Ministère obtient le tronçon. Sinon, il pourrait en coûter 10 millions $.
Le temps presse
Le programme d’aide financière de la Route verte du ministère des Transports du Québec, qui se termine le 31 mars 2008. «Il faut être préparé pour faire avancer notre dossier et être prêt à déposer notre demande aussitôt que le juge a tranché», poursuit M. Chaîné. Une lueur d’espoir existe pour le comité puisque le programme qui finance jusqu’à 25 % du projet pourrait être prolongé.
Qui paiera la note
La tâche du Comité sera de solliciter l’appui de la population et les gens d’affaires du milieu et de toute la Beauce. Les discussions ont été entamés avec ses voisins de Nouvelle-Beauce et Beauce-Sartigan afin de repositionner ce dossier au niveau régional pour en faire une infrastructure touristique majeure pour le territoire. «Le problème, c’est qu’au départ la piste cyclable aurait dû être un projet pour toute la Beauce et non sectoriel. Nous sommes la plus petite MRC avec le plus long tronçon (25 kilomètres)», remarque André Spénard, président du CLD Robert-Cliche.
«Toutes les municipalités de Robert-Cliche sont pour la piste cyclable, mais personne ne veut la payer», a dit le maire de Sainte-Clotilde, André Labbé et vice-président. du CLD.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.