Le Noël du Bonheur rapporte beaucoup aux gens en perte d’autonomie
Plus de 400 repas ont été servis lors du Noël du Bonheur à Beauceville le 16 septembre, ce qui a permis d’amasser près de 1000 $ de profits qui sont destinés aux résidants du secteur.
Par Maude Gilbert
Bien que ce montant soit inférieur à celui de l’année dernière, il s’agit tout de même d’une bonne contribution, aux dires des organisateurs. Les Chevaliers de Colomb et les auxiliaires bénévoles du CHSLD de Beauceville ont tenu cette importante activité de financement, soit le brunch annuel du Noël du Bonheur, à la salle du conseil 2910 des Chevaliers. « Il s’agit de l’une de nos plus grosses activités, qui nous permet d’offrir des cadeaux individuels à nos résidants en perte d’autonomie et des sorties au restaurant qui leur procurent beaucoup de plaisir », soulignait Céline Fecteau des auxiliaires. Avec la contribution de plusieurs généreux commanditaires de la région et l’aide apportée par de nombreux bénévoles, un excellent repas a pu être servi aux gens qui se sont présentés et, particulièrement, à la quinzaine de résidants en provenance du CHSLD de Beauceville.
Besoin constant de bénévoles
Le Noël du Bonheur existe à Beauceville depuis 1989 et le comité des bénévoles a la responsabilité d'administrer l'argent qui est distribué de façon équitable aux résidants en perte d’autonomie. « Peu importe qui nous sommes, et puisqu’on ne connaît pas l’avenir, on doit porter attention aux gens de tout âge en perte d’autonomie, en s’impliquant comme bénévole ou en faisant un don », précisait la présidente d’honneur depuis quatre ans, Solange Poulin. Il faut mentionner que l’organisation de tels événements repose essentiellement sur le bénévolat. Aussi, les auxiliaires du CHSLD de Beauceville sont-elles à la recherche de personnes désirant s’impliquer comme bénévoles de différentes façons. Pour offrir vos services ou faire un don, vous pouvez rejoindre Céline Fecteau au 774-6150.
Historique du Noël du Bonheur
Le Noël du Bonheur a été créé par l’abbé Jean-Marie Brochu, qui animait chaque jour en 1963 « Le Mot de Monsieur le Bonheur » sur les ondes radiophoniques, en faveur des malades de l’hôpital Saint-Augustin à Courville. De 1971 à 1977, le Noël du Bonheur s’est transformé, en radiothon, puis il a permis de subventionner quelques autres résidences pour malades chroniques. Le but d’une telle organisation est de contrer la solitude qui découle du peu de distractions et des visites rares dans les institutions où vivent les malades chroniques.
Des résidants assis à table et debout, à droite, la présidente des auxiliaires bénévoles, Céline Fecteau.
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