Régions de Québec et Chaudière-Appalaches
Manif des groupes de défense collective des droits

Par Salle des nouvelles
Les groupes de défense collective des droits de Québec et de Chaudière-Appalaches se sont rassemblés, hier midi, devant le ministère de l’Emploi et de la Solidarité Sociale pour répéter, une énième fois, l’urgence d’un réinvestissement dans leur secteur de l’action communautaire autonome.
La manifestation s'est ensuite dirigée vers la rue des Parlementaires pour porter le message aux élus de l’Assemblée nationale.
Avec la crise du logement, l’augmentation du coût de la vie, l’augmentation de l’itinérance, la dégradation des services publics placent de plus en plus de personnes, majoritairement des femmes, devant une détérioration rapide de leurs conditions de vie et de leurs droits. «Les groupes de défense des droits ne font pas qu’accompagner les personnes et offrir de nombreux services à la population, ils prennent la parole pour celles et ceux qui n’ont pas voix au chapitre», a expliqué Vania Wright-Larin du Regroupement d’éducation populaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches.
À l’instar du reste du réseau d’action communautaire, le secteur de la défense collective des droits souffre d’un sous-financement chronique. Malgré ce retard historique, les subventions des groupes ne sont pas indexées annuellement ce qui place les groupes dans une situation d’appauvrissement chronique. «Les conséquences sont là, on perd de l’expertise, on doit couper des postes, on coupe dans les activités et on n’arrive plus à répondre aux demandes d’aide qui sont en constante augmentation depuis plusieurs années», a dénoncé le porte-parole.
Les groupes demandent à la ministre, Chantal Rouleau, et au premier ministre, François Legault, de mettre fin à ce mépris de la défense collective des droits et de débloquer des fonds d’urgence pour freiner l’appauvrissement des organismes du secteur de la défense de droits. Ils demandent également à la ministre de prendre des mesures structurantes dans le budget de mars «pour amorcer un vrai rattrapage dans notre financement à la mission.»
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