Centre-Femmes de Beauce
Marie-Claude Barrette partage ses leçons de vie avec humour et bienveillance
Marie-Claude Barrette, conférencière, animatrice, auteure et productrice s’est adressée à de nombreuses Beauceronnes à l’occasion d’un déjeuner-conférence organisé par le Centre-Femmes de Beauce, vendredi matin, à Saint-Georges.
À l’âge de 56 ans, elle a pris le temps de faire le point sur son parcours de vie, ses défis et ses accomplissements. C’est dans l’humour et la bienveillance qu’elle s’est adressée aux participantes de cette activité visant à souligner le 45e anniversaire de l’organisme ainsi que la Journée internationale des droits des femmes.
La conférencière a divisé l’histoire de sa vie en décennie. D’abord, elle a abordé son enfance durant laquelle elle a souvent déménagé, confiant qu’elle a longtemps été « la nouvelle ».
Puis, la femme a expliqué que l’adolescence lui avait permis de comprendre beaucoup de choses, notamment les disparités sociales et l’importance de l’entraide. « Grande soeur » d’un garçon de son école durant un an et demi, elle l’a aidé à améliorer ses notes et lui faisait faire des activités. Quelques années plus tard, elle a commencé à s’immiscer dans le milieu politique. C’est là que, pour la première fois, Marie-Claude a ressenti le sentiment d’appartenir à un groupe.
Durant sa vingtaine, madame Barrette a rencontré Mario Dumont qui est devenu son mari. Ensemble ils ont eu trois enfants et ont traversé un deuil périnatal. Un sujet qu’elle a justement abordé durant sa présentation afin de délier les mots et d’inviter les femmes et les hommes à en parler.
Marie-Claude a également parlé d’une grossesse difficile qui l’avait contraint à rester alité pendant plusieurs mois. Cette épreuve lui a tout de même permis de faire des changements dans sa vie, et ce, pour le mieux. Petit à petit, elle a appris à s’attacher aux gens, notamment dans son village, à Cacouna. « J’avais tout le temps des racines aériennes et, avec Mario puis ce mode de vie, j’ai enfin eu des racines terriennes », a précisé la conférencière.
Alors que son couple avait vécu l’essentiel de son histoire à travers la politique, Marie-Claude a ressenti un affranchissement lorsqu’ils ont quitté cet univers. Elle avait alors 40 ans. L’opportunité s’est alors présentée de travailler en télévision et elle l’a saisi pour pouvoir rejoindre tous les Québécois et Québécoises de cette province qu’elle aimait tant. À ce moment-là, elle a aussi dû apprendre à vivre en couple alors que son mari était de retour quotidiennement à la maison. Avec humour, elle a souligné les défis de la communication ainsi que l’importance de prendre du temps pour soi et de s’affirmer.
« La cinquantaine, je trouve que c’est un âge exceptionnel », a-t-elle terminé en faisant une mention spéciale aux combats intérieurs imposés par la ménopause. « Je pense que j’ai envie d’écrire sur la cinquantaine. »
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