Concertation des milieux municipale et agricole sur la valorisation des résidus organiques
Lors d’une journée thématique, tenue hier à la Cache à Maxime de Scott, les élus du monde municipal et ceux du monde agricole de la région de Chaudière-Appalaches se sont rencontrés afin d’échanger et de discuter sur la valorisation des résidus organiques dans la région. Cette journée était organisée en partenariat par le Conseil régional de l’environnement Chaudière-Appalaches (CRECA) et par la Conférence régionale des élus de la Chaudière-Appalaches (CRÉ). Ainsi, étaient présents à cette activité les représentants de l’Union des producteurs agricoles (UPA), ceux des comités en charge du Plan de la gestion des matières résiduelles (PMGR), en plus des préfets des MRC ainsi que des élus municipaux de la région de la Chaudière-Appalaches.
« Aujourd’hui, nous réfléchissons ensemble sur la valorisation des matières organiques et plus particulièrement sur les perspectives d’avenir en Chaudière-Appalaches. Nous souhaitons que la région puisse développer des actions concertées en matière de valorisation des résidus organiques et adaptées à notre réalité », a mentionné le président du CRECA, Guy Lessard.
Ainsi, au cours de cette journée, les participants ont pu apprécier notamment les présentations de Recyc Québec, GSI environnement, Corporec, Fertior, Val-bio et Bio-terre Systems. Les méthodes de compostage, les solutions de traitement, le système de biométhanisation et la valorisation agronomique et énergétique de matières organiques par la méthanisation à la ferme sont des sujets qui ont été abordés par les conférenciers.
Conclusion : s’unir à l’échelle régionale
En fin de journée, les participants en sont venus à la conclusion qu’ils devaient tous s’unir et se concerter sur des solutions pour l’ensemble de la région de Chaudière-Appalaches plutôt que trouver des solutions chacun de leur côté. C’est ainsi que les participants ont suggéré un maillage entre le monde agricole et le monde municipal par la mise en place d’un comité régional sur la question des résidus organiques.
« Nous avons été informés et sensibilisés tout au long de la journée sur l’importance de la valorisation des résidus organiques. En cette fin de journée, je constate que nous avons les mêmes préoccupations, et cela, peu importe nos champs de compétence. Nous envisageons ensemble une approche globale et concertée. L’entreprise environnementale se doit d’être intégrée à notre stratégie de développement », a conclu le président de la CRÉ, Réal Laverdière.
Notons que cette journée thématique était organisée en partenariat par le CRECA, la CRÉ et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), en collaboration avec les ministères du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE) et du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP), de l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) ainsi que du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ).
Par ailleurs, précisons que le CRECA est un organisme sans but lucratif qui, depuis 1991, travaille activement à l’implantation d’une vision régionale du développement durable et de l’environnement avec les acteurs socioéconomiques de la région de la Chaudière-Appalaches. Il est l’interlocuteur régional privilégié du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP).
Rappelons également que la CRÉ constitue l’interlocuteur privilégié du gouvernement du Québec en matière de développement régional en Chaudière-Appalaches. Elle a principalement pour mandat d’encourager le développement régional, de favoriser la concertation des partenaires régionaux et de donner, le cas échéant, des avis au gouvernement.
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