Le CSSSB offre aux gens d'écraser pour de bon
Chaque année, des milliers de fumeurs au Québec prennent la résolution du Nouvel An d’arrêter de fumer. Les infirmières en promotion de saines habitudes de vie du Centre de santé et de services sociaux de Beauce (CSSS) invitent les fumeurs à profiter des services d’aide à l’abandon tabagique. Ce programme peu connu du public et même des médecins est un outil utile pour permettre aux fumeurs de cesser de fumer. D’ailleurs, des rencontres d’information à ce sujet auront lieu à la fin janvier à Saint-Joseph et Saint-Georges.
Ces rencontres auront d’abord lieu le 22 janvier à 19h à la salle Claude Jobin du CLSC de Saint-Joseph. Puis, le 23 janvier à 19 h à la salle A-10 du CLSC de Saint-Georges. « On veut expliquer aux gens notre démarche. Ce ne sera pas une thérapie de groupe. Nous expliquerons notre rôle en tant qu’infirmière en arrêt tabagique », explique Sonia Mathieu CLSC de Saint-Georges.
Soulignons que les fumeurs en entreprises devront seront privés de fumoirs en milieu de travail à partir du 31 mai.
Un suivi particulier
Les personnes désireuses d’arrêter de fumer peuvent compter sur l’expertise développée au Centre d’abandon du tabac. Des professionnels proposent une démarche sérieuse qui permet au participant d’identifier à quelle catégorie de fumeur il appartient et pourquoi il fume. Pendant une heure, les infirmières discutent du profil du client, ses saines habitudes de vie « Les gens sont surpris par la démarche. C’est peu négligeable. Le tabac joue beaucoup au niveau du cerveau puis pour les diabétiques ça joue sur taux de glycémie. C’est important de les outiller. Cela prend une bonne démarche au début. Pour nous c’est important de faire cheminer le client vers l’arrêt tabagique », souligne Mme Mathieu.
Ces gens seront épaulés, informés et outillés, pendant la période de sevrage qui est difficile convient Mme Mathieu. « La rechute fait partie du processus. Ça prend au moins quatre fois avant d’arrêter de fumer. De plus, même si la nicotine est un stimulant mineur, on dit souvent qu’il est aussi difficile d’arrêter de fumer que de consommer de la cocaïne », poursuit l’infirmière en promotion de saines habitudes de vie.
Des professionnels assurent donc un suivi auprès des personnes inscrites au programme. Ce type d’intervention, combiné à un bon réseau de soutien, accroît les chances d’arrêter définitivement de fumer. « Une personne qui désire cesser de fumer a 10 % de chance de réussir, une personne qui joint à cela une thérapie telle que les timbres, augmentent ses chances à 25 %. Une personne qui combine les deux premiers en plus de rencontrer des gens tel qu’au CAT, cela grimpe à 45 % et 50 %. Ça prend aussi de la volonté », indique l’infirmière qui est aussi passée par là il y a 20 ans.
Les gens pourront s’inscrire à ces services gratuits. Pour information, on peut joindre Sonya Mathieu au 774-5722, poste 3412 ou Sonia Mathieu au 228-2244, poste 262.
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