Une première étude sur l’accessibilité architecturale en Beauce-Sartigan et en Robert-Cliche
L’Association des personnes handicapées de la Chaudière a fait connaître hier l’état de situation sur l’accessibilité architecturale dans la MRC Beauce-Sartigan et Robert-Cliche. Les résultats de la première étude de 204 lieux publics et commerciaux démontrent l’ampleur du travail à réaliser.
Des cinq aspects analysés, il ressort de cette étude que les espaces de stationnement réservés comportent le plus d’aspects à améliorer. En Beauce-Sartigan, seulement 19 % des 140 stationnements visités dans 17 municipalités sont conformes. En Robert-Cliche, le pourcentage est de 23 % sur les 64 emplacements vérifiés au sein de neuf localités.
Au total, quatre stationnements sur cinq nécessitent des modifications ou des ajouts à faire pour être conformes et fonctionnels. Par exemple, la largeur insuffisante du stationnement, l’absence d’un panneau d’identification et la surface en asphalte non peinte en bleu et blanc. Pour qu’un stationnement soit conforme, toutes ces conditions doivent être respectées. L’APHC sera dépositaire notamment du poteau et du panneau d’identification.
Parfois, il manque carrément d’espaces réservés. La norme provinciale est seulement d’un espace pour 100 cases de stationnement. Saint-Georges est deux fois plus sévère. D’autres aspects à ne pas négliger Pour ce qui est des rampes d’accès, des portes et entrées, l’accès à l’intérieur du bâtiment et des toilettes, on note que ces éléments sont en grande partie conformes.
Bien que plusieurs efforts soient réalisés pour se conformer aux normes en vigueur, certains travaux ont été mal réalisés, rendant même inaccessibles et non fonctionnels certains lieux. « Nous recommandons aussi qu’une ergothérapeute révise les plans des architectes afin de bien valider la fonctionnalité des lieux », conseille Chantal Larivière, directrice de l’établissement.
Les erreurs les plus courantes sont des rampes d’accès trop lisses ou trop abruptes. Les portes d’entrée pas suffisamment grandes ou avec un seuil important. Pour les toilettes, l’erreur la plus fréquente est que la porte s’ouvre vers l’intérieur. La personne en fauteuil roulant n’a tout simplement pas de place pour refermer la porte derrière lui.
L’étude démontre un important écart entre la conformité aux normes et la réalité. L’objectif de cette étude avant tout informer et sensibiliser la population à la réalité des personnes handicapées. Le souhait cher de l’organisme est que ces personnes puissent profiter pleinement de tous les services et les lieux au même titre que tous les autres citoyens.
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