Du football un peu plus physique pour trois Français
À l'aube de la nouvelle année scolaire qui s'amorce, trois Français âgés de 20 ans viennent de joindre les rangs de l'équipe de football les Condors du Cégep Beauce-Appalaches.
Pour eux cette année, le terme football ne désignera donc plus le sport se pratiquant avec le ballon rond dont leurs compatriotes sont friands, mais bien notre football nord-américain, avec le ballon ovale, les casques, les épaulettes... et un peu plus de contact qu'à l'habitude.
Un trio hétéroclite, une même passion
Les trois jeunes Français présentent trois gabarits différents. Jean-Marc Vousemer, le colosse, évolue sur les lignes offensive et défensive; Cyril Gérard, l’élancé, est receveur de passes; et Dimitri Baillods, « le modèle small », est demi-défensif.
Les trois joueurs partagent une passion commune pour ce sport. Cyril et Dimitri ont commencé à jouer au football vers l’âge de 10 ans. Jean-Marc a eu la piqûre à l’âge de 16 ans. « Je suis tombé en amour avec ce sport et avec l’adrénaline qu’il génère, partage-t-il. C’est un mélange de contacts violents et de respect. Les joueurs de ton équipe deviennent une deuxième famille ».
Alors qu'il était dans son pays, Jean-Marc suivait déjà de près les activités de la NFL. « Avec la télévision par câble, nous pouvons regarder les matchs. Je suis un partisan de longue date des Giants de New York. J’étais tellement heureux de les voir remporter le dernier Super Bowl », partage Jean-Marc.
Une adaptation au modèle québécois
En France, Jean-Marc, Cyril et Dimitri se retrouvaient sur le marché du travail. Ils effectuent donc un retour sur les bancs d’école au Cégep Beauce-Appalaches. Les trois étudient en sciences humaines. « Ils nous faudra une période d’adaptation au programme scolaire québécois, convient Jean-Marc. Il faut aussi s’habituer à l’accent québécois, mais nous allons passer au travers ».
Les trois athlètes-étudiants sont venus au Québec pour se frotter aux meilleurs joueurs. « Nos premiers contacts avec l’entraîneur Sonny Lacroix nous ont convaincus de choisir Beauce-Appalaches, explique Jean-Marc. Les premiers jours du camp d’entraînement ont été difficiles. Le niveau de jeu est élevé. Nous n’étions pas habitués à pratiquer à tous les jours. Mais maintenant, ça va bien », poursuit-il. Les trois Français espèrent accéder un jour au circuit universitaire.
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