Lya Jolicoeur : l’ambassadrice du rugby en Beauce
Même si elle a disputé sa dernière saison de rugby l’automne dernier dans l’uniforme du Vert et Or de Sherbrooke, Lya Jolicoeur aura laissé un énorme héritage dans sa région. En effet, elle est la raison pour laquelle le Cégep Beauce-Appalaches offre du rugby depuis six ans.
Le tout a commencé lorsque Lya a quitté le secondaire pour commencer ses études collégiales. Joueuse de football depuis la cinquième année, elle ne pouvait plus continuer à pratiquer son sport. Elle a donc pensé au rugby, une discipline qui a quelques similitudes avec celle qu’elle pratiquait depuis plusieurs années. «Plusieurs aptitudes sont transférables entre les deux sports. Courir avec le ballon et les plaquages sont les deux principaux exemples», a affirmé l’ancienne joueuse des Condors.
Comme dans n’importe quel projet, il y a toujours des obstacles et celui de Lya ne faisait pas exception. «Au début, il manquait des filles pour que le projet fonctionne, mais j’ai des amies avec qui je pratiquais d’autres sports, comme le soccer, qui se sont jointes à l’équipe pour avoir une formation complète ». Elle a également affirmé que l’apprentissage était aussi un autre obstacle, puisque personne parmi le groupe n’avait de l’expérience dans ce sport, incluant elle-même.
Une fois le projet démarré, les filles étaient en voiture pour la suite des choses. Lya a passé le flambeau à Audrey Nadeau qui est devenue l’entraineuse lors de la deuxième saison de la formation beauceronne. Un choix qu’elle n’aura pas regretté. «Depuis ce temps, l’équipe est sur pied et elle est très solide! Audrey Nadeau fait tout un travail avec le rugby en Beauce, que ce soit au niveau secondaire ou collégial», affirme-t-elle.
Au total, Lya aura disputé deux saisons avec les Condors et quatre autres avec le Vert et Or de Sherbrooke. Parmi sa courte carrière, la chose dont elle est la plus fière est le leadership qu’elle aura amené dans ces deux formations. Évidemment, le fait qu’elle ait fait renaître l’équipe de rugby à Saint-Georges est aussi à considérer dans ses plus grandes fiertés.
Comme plans futurs, elle reviendra au bercail en septembre prochainpour dénicher un poste à Saint-Georges à titre d’enseignante en éducation physique. «Je souhaite donner du temps à mon tour comme on m’en a donné, que ce soit au football, au rugby ou dans d’autres disciplines», conclut-elle.
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