Un dur constat après huit défaites pour le Cool-FM
Le Cool-FM a eu beau lancer de partout hier soir, mais n’est jamais venu à bout de son adversaire le Caron et Guay. La troupe beauceronne s’est inclinée pour une huitième fois cette saison au compte de 4 à 1.
Après cette autre défaite frustrante, l’entraîneur-chef, Carl Fleury a laissé le soin à son adjoint Raymond Delarosbil de faire les échos de vestiaires. «C’est certain, on va arrêter de trouver plein de raisons. On ne gagne pas nos batailles un contre un. On a eu un six contre trois, on a perdu une bataille trois contre un. Dans cette ligue-là, quand tu ne gagnes pas tes batailles, tu ne gagneras pas » partages l’entraîneur adjoint.
«On ne donne pas beaucoup de lancers, on tire beaucoup. C’est bien beau de tirer souvent, mais il y a des façons de lancer et d’aller au but. On ne va pas en guerrier devant les buts et on ne se bat pas pour marquer. Je pense qu’il faut se battre. Cela va changer ou sinon cela va aller mal», prédit l’ancien capitaine de la formation.
Delarosbil affirme que c’est le manque de cœur à l’ouvrage qui nuit actuellement au Cool-FM. Ce n’est pas le talent qui manque. Ce n’est pas notre grosseur, ce n’est pas rien sauf qu’il nous manque ce qui traîne dans la poitrine quelque part, mais cela ne s’invente pas », critique Delarosbil.
Le Cool-FM devra rebondir ce soir contre les 3L à Rivière-du-Loup.
Trois-Rivières en gagne finalement une
La série d’insuccès du Caron et Guay s’est arrêtée à cinq contre la pire équipe du circuit. Les deux équipes traversaient toutes deux des difficultés en raison notamment des blessures.
«C’est pareil pour toutes les équipes de la ligue, tu dois faire face à des blessures. On a beaucoup de joueurs-clés qui sont blessés. Il y a notre gardien no1 David Guerrera, Peter-James Corsi et Keven Asselin, mais l’autre bord d’est la même chose aussi. Donc ce n’est pas une excuse», précise l’attaquant Alexandre Jacques, auteur de trois points hier.
Il apparaissait très satisfait de l’effort de ses coéquipiers. «On a bien joué, et on a été les premiers sur la rondelle toute la soirée. On voulait plus que l’autre équipe. Avec notre formation, il faut jouer comme cela, et ne pas se fier qu’au talent», souligne Jacques.
Contrairement aux deux autres cuisantes défaites subies face à Saint-Georges, Trois-Rivières a su s’ajuster à leur style de jeu. Ils ont réussi à limiter les chances de marquer près du filet forçant le Cool-FM de prendre des lancers moins dangereux. François Lacerte a dû réaliser 46 arrêts.
Alexandre Jacques dresse un parallèle avec les deux défaites et leur victoire d’hier soir. «Ils bougeaient bien la rondelle, le défenseur n’avait qu’à placer la rondelle au filet et le Cool-FM se retrouvait avec deux ou même trois joueurs seul devant le filet. Ce vendredi soir, on est restés devant notre filet et on a joué plus compact. On les a laissés prendre des lancers de l’extérieur, mais on était prêt à reprendre les retours», explique le grand no 79.
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