Coupe du monde de ski alpin
Deuxième meilleur résultat de sa saison pour Marie-Michèle Gagnon
Dimanche, la skieuse de Lac-Etchemin, Marie-Michèle Gagnon a obtenu son deuxième meilleur résultat de la saison en Coupe du monde en terminant 13e du super-G de Sankt Anton am Arlberg, en Autriche.
« Ça me donne de la confiance pour les prochaines courses de savoir que je peux virer ça de bord rapidement ! », indique-t-elle à l’agence Sportcom.
Elle a grimpé de 13 rangs en comparaison à son classement de la veille. La Québécoise a accusé un retard de 1,49 seconde sur la gagnante, la Suisse Lara Gut-Behrami, qui signe sa deuxième victoire en 2022-2023.
Mentionnons que la journée de dimanche n’a pas été facile pour les athlètes en raison d’un parcours aux conditions de neige difficiles et à la visibilité réduite. D’ailleurs 17 participantes ne sont pas parvenues à franchir la ligne d’arrivée. Les organisateurs ont interrompu la course pour ensuite l’annuler en raison des forts vents privant six coureuses d’un départ.
Dans ce parcours bosselé et technique qui était très semblable à celui de la veille, Gagnon a toutefois beaucoup mieux fait, même si elle ne veut pas non plus pavoiser à propos de cette 13e place.
« C’est vraiment une belle amélioration en comparaison avec hier (samedi). Je suis contente d’avoir changé ça en une journée, car hier, j’étais quand même déçue de ma performance et surtout de mon attitude. J’ai été sur la limite à quelques endroits, j’ai fait des erreurs, mais mon attitude était meilleure », a reconnu la skieuse de 33 ans, à Sportcom, dont le meilleur résultat cette saison est une huitième place obtenue au super-G de Lake Louise en décembre.
Le calendrier de courses a été passablement réduit et chamboulé depuis le début de la saison en raison du manque de neige et des conditions météo en Europe. Face à cela, la vétérane de l’équipe canadienne tente de prendre la situation avec un grain de sel.
« C’est la même chose pour tout le monde, alors personne ne peut en tirer un avantage, sauf que mentalement, c’est quand même assez épuisant. On fait tout comme si on prenait part à la course, mais on ne la fait pas. [...] Quand j’avais moins confiance en moi, c’était plus tough de m’asseoir et de ne rien faire, parce que je voulais juste courser et m’améliorer pour retrouver mon niveau. Dans ces moments-là, c’est plus difficile de prendre des pauses. Ça fait des conversations dans ma tête qui sont quand même intéressantes », a conclu Gagnon en riant.
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